RAEL, fondateur et leader du Mouvement Raëlien, appelle à la création des Nations Unies d’Ixachilan, puisque ce nom était celui donné, par ses habitants à l’époque précolombienne, à l’immense continent qui va de l’Alaska à la Terre de Feu. Ce nom, ou tout autre nom qui serait choisi par ses habitants, devrait remplacer dans les plus brefs délais la dénomination honteusement coloniale "d’Amérique Latine".
RAEL est déjà à l’origine du grand mouvement d’émancipation en Afrique, qui prend beaucoup d'ampleur et qui est appuyé par la plupart des chefs traditionnels, pour la création des Royaumes Unis de Kama; Kama étant l’ancien nom que les habitants du continent africain donnaient à leur territoire.
RAEL exprime aussi son total soutien au processus de décolonisation culturelle et cultuelle du territoire compris entre le Rio Grande, au Nord, et la Terre de Feu, au Sud, qui est rentré dans une nouvelle phase, comme l’illustre les prises de positions et actes symboliques de Rafael Correa, le nouveau Président de l’Équateur qui s’ajoutent à ceux d’Evo Morales en Bolivie, et d’Hugo Chavez au Venezuela.
Amérique Latine est composé du prénom d'un colonisateur européen, Amerigo Vespucci, et du terme Latin. À quelle illusoire "latinité" se réfère ce terme? Latinité linguistique? Le Québec qui pratique aussi une langue latine ferait donc partie de l`Amérique Latine? Latinité religieuse? Tout ce continent est-il donc Catholique Romain? Ainsi, un juif argentin ou un guarayu bolivien ne serait donc pas "latino-américain", alors qu’un New-Yorkais irlandais catholique serait "latino-américain"? La latinité se réfère-t-elle à une ethnicité? Seraient donc latino-américains tous ceux originaires du Latium, la région à la circonférence de Rome, c’està- dire, sur ce continent, les quelques dizaines ou centaines de milliers de descendants d’immigrants italiens originaires de la capitale italienne et de ces alentours ?
Le terme Latino Américain, outre être historiquement infondé, est l'expression flagrante de la persistance de l'esprit colonial inculqué par la barbare colonisation Ibère et dont les ravages ne cessent de mortifier les populations de ce continent, et entretenu par l’Église Catholique Latine Romaine qui a tout intérêt à maintenir le mythe de la "latinité" d'un continent qu'elle rêve encore sien.
Les traditions précoloniales en Ixachilan étaient extrêmement pacifiques et les religions étaient beaucoup plus proches des enseignements de nos Créateurs, les Elohim, ces scientifiques à l'origine de toute forme de vie sur terre qui ont été pris pour des dieux par nos ancêtres, mais dont la trace a été bien gardée par les cultures précolombiennes.
La mission qui a été confiée à RAEL est entre autres de redonner leur dignité et l'espoir à tous ceux qui ont été violentés et pillés au fil des millénaires; le plus souvent au nom d'un dieu qui n'existe pas.
La philosophie raëlienne prône la restitution des terres, la résurrection des coutumes, des religions, des langues autochtones et la fédération en un continent uni qui incorpore dans l’harmonie et la justice sociale toutes les populations originelles et immigrées.
Elle invite les responsables politiques, chefs indigènes, historiens, linguistes, ONGs, et activistes pacifiques et progressistes à se réunir et à décider du nouveau nom que devra porter ce territoire, étape indispensable pour amorcer une réelle décolonisation. Aussi, à partir de ce jour, les Raëliens montreront l'exemple et cesseront de véhiculer les termes, Amérique Latine, latinos, Iber America, indiens, amérindiens et les remplaceront, par les termes Ixachilaniens et Ixachilan qui signifie immensité en Nahuatls.
Les raëliens ixachilaniens entreprennent dès ce jour la promotion de ces actions auprès des autorités indigènes des pays d’Ixachilan où ils sont représentés, en préparation de la visite de RAEL sur le continent prévue dans le courant de l’année.