Clitoraid, organisation humanitaire basée aux États-Unis dont la création a été inspirée par Raël, lance sa deuxième mission de chirurgie réparatrice du clitoris au Kenya afin d'aider les victimes de l'excision
Clitoraid (clitoraid.org), organisation humanitaire basée aux États-Unis dont la création a été inspirée par Raël, défenseur acharné des Droits de l’Homme et des droits des femmes, lance sa deuxième mission de chirurgie réparatrice du clitoris à Nairobi, au Kenya, du 4 au 14 mars 2019, afin d'aider les victimes de mutilations génitales féminines (MGF) à retrouver leur dignité et leur plaisir sexuel grâce à la technique médicale développée par un urologue français.
Le droit inné à la santé et à l'épanouissement sexuels est une valeur fondamentale de la philosophie raélienne depuis près d'un demi-siècle et est considéré par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme étant un droit fondamental de l'être humain.
« Bien que cette pratique soit désormais illégale au Kenya, selon l'OMS, 25% de la population féminine kényane a enduré l'horrible tradition des mutilations génitales » souligne Nadine Gary, Directrice des Opérations de Clitoraid.
L'OMS estime que 125 millions de femmes dans le monde ont subi une mutilation génitale de force lors de leur petite-enfance, enfance, voire adolescence. Cette pratique constitue une violation indiscutable de la Convention internationale des Droits de l’Enfant de l’UNICEF.
La docteure Marci Bowers de San Francisco, aux États-Unis, chirurgienne en chef bénévole de Clitoraid, co-dirigera la procédure médicale réparatrice du clitoris avec le docteur Adan Abdullahi, médecin kényan affilié à l'ONG kényane Garana.
« Ils seront assistés par des médecins kényans locaux, ainsi que par des médecins américains, canadiens et australiens » explique Nadine Gary.
La Directrice des Opérations de Clitoraid précise que près de 100 survivantes de MGF, dont des femmes de Tanzanie, du Soudan et de Gambie, bénéficieront de la chirurgie réparatrice du clitoris lors de cette mission humanitaire de deux semaines qui se déroulera à la clinique du Dr Abdullahi, à Nairobi.
« Depuis 2009, Clitoraid a permis à plus de 500 femmes génitalement mutilées de bénéficier de la chirurgie réparatrice clitoridienne, principalement aux États-Unis, où près d’un demi-million de survivantes de MGF résident actuellement, d'après le Centre pour le contrôle des maladies » poursuit-elle. « Nous avons également opéré au Kenya et au Burkina Faso, en Afrique occidentale, où notre hôpital dédié aux victimes de MGF est en attente de son ouverture. »
« Notre société doit se libérer de la honte et de la culpabilité sexuelles instillées par les religions patriarcales archaïques, tribales ou dominantes, particulièrement violentes et dégradantes pour les femmes » ajoute Nadine Gary. « Réprimer leur sexualité est un puissant stratagème pour les contrôler et les assujettir depuis des siècles. »
Et de conclure : « Aujourd'hui, grâce à l'éducation, les femmes prennent conscience que les traditions et les cultures qui violent leur intégrité et leur liberté sexuelles violent également leur dignité en tant que femme. »