Politique

L’affaire du cardinal Martini et la liberté de choisir notre propre mort : une nouvelle hypocrisie de l’Eglise catholique


10 sept., 2012
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Au sujet de la mort récente du cardinal Carlo Maria Martini, survenue vendredi dernier après avoir suspendu les traitements et perfusions qui le maintenaient en vie, le Mouvement Raëlien souligne la profonde hypocrisie qui prévaut dans l’Eglise catholique.

Au sujet de la mort récente du cardinal Carlo Maria Martini, survenue vendredi dernier après avoir suspendu les traitements et perfusions qui le maintenaient en vie, le Mouvement Raëlien souligne la profonde hypocrisie qui prévaut dans l’Eglise catholique.

Rappelons qu’en décembre 2006, la même Eglise, au nom du cardinal Camillo Ruini, avait refusé les funérailles religieuses de Piergiorgio Welby, le considérant comme "suicidaire" et condamnant donc le droit fondamental de chaque individu à refuser un traitement radical.

" L’incohérence démontrée dans cette affaire est claire, et toutes les tentatives pour justifier sa position sont tout simplement ridicules" déclare Marco Franceschini, coordinateur du Mouvement Raëlien en Italie. "Enlever ce tube et arrêter la perfusion ont été des actes délibérés et arbitraires ayant entraînés la mort du cardinal, survenue donc de causes non naturelles" poursuit-il. " Il est évident que le traitement et l’hydratation l’auraient maintenu en vie. En quoi les jugements moraux proclamé par l’Eglise ont-ils été appliqués ? Où sont passés ces politiciens qui s'étaient dit choqués à l'époque et faisant référence à la volonté présumée de ces personnes et de leurs souffrances lors de l’arrêt de l’hydratation ? Nous faisons face à un véritable double standard lié aux Droits de l’homme."

Raël a toujours soutenu le droit à chacun de vivre et de mourir comme il l’entend, faisant remarquer qu’un être humain n’appartient qu’à lui seul. Personne d’autre n’a le droit de décider pour lui.

" Il est inacceptable que quelqu’un d’autre que nous puisse décider de notre sort, et encore moins l’Eglise Catholique qui n’a pas manqué l’occasion de montrer, une fois de plus, ce que tout le monde sait : ils ne font pas ce qu’ils prêchent" ajoute Marco Franceschini. « Si les papes, les évêques et les cardinaux veulent confier leurs vies à une série de circonstances fortuites ou ce qu’ils appellent ‘Dieu’, c’est leur affaire et leur droit. Mais ce n’est en aucun cas acceptable qu’ils veuillent imposer, avec la complicité de politiciens complaisants, leur vision fanatique à toute la population."