Le 28 juin 2006, en France, un vote à l'Assemblée Nationale décidait la création d’une commission d'enquête relative à l'influence des mouvements à caractère sectaire et aux conséquences de leurs pratiques sur la santé physique et mentale des mineurs. Belles intentions en vérité, mais que se passe-t-il dans les faits ? Sur la chaîne de télévision parlementaire LCP, qui propose des extraits des réunions de cette commission, nous avons assisté à un lynchage médiatique en règle. Ces groupes, dont fait partie le Mouvement Raëlien, sont mis en accusation sans avoir la possibilité de répondre par un débat contradictoire.
L'opinion publique devrait s'inquiéter de l'absence de contradicteur, mais elle ne le peut pas puisque l'information donnée sur le sujet est à sens unique. Les médias ne font pas leur métier d'objectivité en la matière, une fois de plus.
Les députés membres de cette commission nationale semblent oublier qu'ils ne sont jamais que les représentants de leurs électeurs. Cela ne leur donne aucune compétence particulière pour traiter de problèmes aussi complexes pour lesquels ils seraient bien avisés de tenir compte du point de vue des spécialistes de ces questions, tels que : sociologues, psychothérapeutes, philosophes et historiens des religions. La France n'aurait-elle donc aucune sommité compétente en la matière ?
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