Tandis que Julian Assange poursuit le Nobel notamment pour abus de confiance, facilitation de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et complot, la nomination 2025 expose une fois de plus l'instrumentalisation géopolitique de cette fondation.

Alors que Julian Assange, symbole mondial de la lutte pour la vérité et la dénonciation des crimes de guerre, engage une action retentissante contre le comité Nobel pour trahison de l’esprit d’Alfred Nobel, l’attribution du Prix Nobel de la Paix 2025 agit comme un nouveau révélateur de l’hypocrisie du Comité et sa complaisance envers les puissants. En récompensant une figure associée à l’escalade de la violence et à l’ingérence étrangère, le Prix Nobel de la Paix confirme sa mue inquiétante : d’une distinction censée promouvoir la fraternité entre les peuples, il est devenu un label politique au service des logiques de domination et de guerre.
Dans ce contexte d’effondrement moral d’un prix censé incarner la paix, mais désormais perçu comme un outil de communication géopolitique, le Mouvement Raélien avait exprimé en octobre sa profonde consternation face à l’attribution du Prix Nobel de la Paix 2025 à María Corina Machado, leader de l’opposition vénézuélienne, pour qui cette décision révèle une fois de plus la dérive politique et l’incohérence morale d’une distinction censée célébrer la paix, mais qui semble de plus en plus servir les intérêts des puissances dominantes.
« Le Prix Nobel de la Paix est devenu, trop souvent, un instrument politique maquillé en reconnaissance morale. Offrir ce prix à une personne ayant publiquement soutenu des actes de violence et des ingérences étrangères est une insulte à la véritable paix » avait alors déclaré Princess Loona, porte-parole du Mouvement Raélien.
Et de rappeler que le testament d’Alfred Nobel stipulait que le prix devait être attribué à « la personne ayant le plus œuvré en faveur de la fraternité entre les nations, de l’abolition ou de la réduction des armées permanentes et de la promotion des congrès de la paix ».
Pourtant, l’histoire récente du prix regorge de décisions controversées: Henry Kissinger en 1973 ou Barack Obama en 2009 en sont des exemples frappants, chacun représentant davantage la domination militaire et géopolitique que la paix véritable. « Ces choix récurrents révèlent une hypocrisie structurelle. Comment parler de paix quand on récompense ceux qui soutiennent ou justifient la guerre ? » a souligné Princess Loona.
Plusieurs observateurs rappellent que la récente lauréate a soutenu les “guarimbas”, manifestations violentes ayant fait de nombreuses victimes et a publiquement appelé à une intervention militaire américaine contre son propre pays. « Derrière le vernis démocratique, il y a une logique d’ingérence, de confrontation et de destruction. Ce n’est pas de la paix, c’est de la politique » a précisé la porte-parole.
Le Mouvement Raélien s’interroge également sur la symbolique du moment choisi : « Alors qu’un génocide se déroule sous nos yeux en Palestine, le comité Nobel choisit d’honorer une personnalité associée à des soutiens de dirigeants bellicistes tels que Netanyahou. Quelle ironie tragique ! » a-t-elle déploré.
Face à ces contradictions, le Mouvement Raélien appelle à un retour à l’esprit originel du Prix Nobel, celui de la fraternité universelle et de la non-violence absolue.
Depuis plus de cinquante ans, Raël, fondateur et leader spirituel du Mouvement Raélien, et les Raéliens œuvrent activement à promouvoir la paix, la science et l’amour, organisant notamment des Méditations Planétaires pour la Paix et prônant le désarmement global.
« La véritable paix ne s’obtient pas par les armes ou les sanctions mais par l’éducation à la compassion et à la non-violence. C’est ce message que nous portons depuis 1973 et il est plus actuel que jamais » a conclu Princess Loona.