La Suisse aura pour toujours le privilège d’avoir atteint les sommets himalayens de la stupidité », déclarait Raël, leader du «Mouvement Raëlien, après lecture de l’article d’Alison Abbott, publié dans la dernière édition de Nature concernant les directives du comité d’éthique suisse pour la préservation de la dignité des plantes.
La Suisse aura pour toujours le privilège d’avoir atteint les sommets himalayens de la stupidité », déclarait Raël, leader du «Mouvement Raëlien, après lecture de l’article d’Alison Abbott, publié dans la dernière édition de Nature concernant les directives du comité d’éthique suisse pour la préservation de la dignité des plantes.
Aussi incroyable que cela puisse sembler, le comité d’éthique fédéral du gouvernement suisse sur la biotechnologie non-
humaine a élaboré les directives pour aider les agences de subventions à décider quelles applications de recherche offensent profondément la dignité des plantes. Toutes les demandes de subvention dans le domaine de la biotechnologie des plantes devront désormais inclure un paragraphe expliquant les efforts pour que soient prise en considération la dignité de la plante.
« Après les banques suisses qui, pendant des décennies, ont récolté et investi des sommes volées aux juifs par les nazis; après
leur terrible discrimination contre les minorités religieuses, et une cour de justice qui a acquitté un bar public où on refusait de
servir une consommation à un client pour la seule raison qu’il était raëlien, la Suisse atteint maintenant le niveau du livre des
records Guinness avec cette loi sur la dignité des plantes. »
Selon Abbot, le comité disait qu’une modification génétique entraînant la ‘perte de son indépendance’ pour la plante, serait
rejetée, spécialement si cela interfère avec sa capacité à se reproduire.
Raël a commenté : « Est-ce qu’on ne manque pas de respect à la dignité des vignes en les aspergeant continuellement de
produits chimiques toxiques, ou en n’utilisant que des vignes clonées, afin de produire du vin? Si tel est le cas, c’est la fin des vins
suisses. »
Il a ajouté : « Est-ce qu’on ne manque pas de respect à la dignité des poissons en les attrapant dans le lac Léman, à Genève ?
Si tel est le cas, c’est la fin des filets de perche suisses. Si on poursuit cette logique, il faut aussi se pencher sur le cas des vaches et étudier si leur dignité a bien été respectée lorsqu’on les trait et qu’on utilise leur lait pour la fabrication des fromages suisses. Est-ce qu’on ne manquerait pas de respect à la dignité des femmes si on leur soutirait leur lait sans leur consentement pour en faire du fromage? Si la règle s’applique aux femmes, elle doit donc s’appliquer aux vaches. Et dans un tel cas, c’est la fin du fromage suisse et de la fondue. »
Raël a conclu en ces mots : « La pire question dans tout ça : est-ce qu’on ne manque pas de respect à la dignité de la population pour avoir de tels politiciens ‘éthiciens’ prenant des décisions aussi stupides... si tel est le cas, ces ‘comités d’éthique’ devraient tous être démantelés immédiatement. »