Oui aux gilets jaunes ! Et après ?


03 déc., 2018
 Aucun    Politique

Regard sur l'actualité mondiale concernant le mouvement révolutionnaire des Gilets Jaunes et les solutions de reconstruction sociétale à mettre en oeuvre


fougeres3_gilets_jaunes.jpg Par Jean-Pierre Saulnier, Guide Raélien et leader de la campagne pour le Paradisme en Europe

Les gilets jaunes 

Encore un peu plus de mépris pour la classe laborieuse et le vrai soulèvement va éclater. Aujourd’hui, le Gouvernement et le Chef de l’État, après avoir tenté de passer en force dans les « non négociations » avec les français, se trouvent maintenant noyés dans le flot des revendications qui s’ajoutent les unes aux autres. Il est vrai que le malaise français existe on ne peut plus le nier. Le Gouvernement et le Chef de l’État cloués au pied du mur par ce jeu suicidaire, prennent peut-être conscience qu’ils sont entrés dans une partie qui peut les sortir de la table de jeu violemment ou démocratiquement. En France, 24% de l’électorat à peine soutiennent le gouvernement en place et 76% subissent leurs choix politiques insensés. Il y a quelques décennies, un général président a vu, par son trop plein d’exigences, son mandat mis en danger et lui être retiré après vote. La démocratie avait parlé. Ici aussi elle devrait le faire, sinon...

On peut imaginer dans la situation actuelle ce qui se passe dans l’esprit des français. Ce n’est pas encore un soulèvement populaire auquel nous assistons depuis plus de quinze jours. C’est simplement l’expression d’insatisfaction d’une petite partie de la population qui est restée jusqu’ici dans un silence assourdissant et qui ne peut plus en supporter davantage. Ce dernier week-end démontre combien cette insatisfaction gonfle et rend le peuple inquiet et à bout de nerfs.

En plus de cette tension, viennent s’ajouter la violence et l’intention de détruire menées par la présence des casseurs, comme cela se passe inévitablement dans chacun de ces mouvements de contestation. Et là est le danger. En effet, sous l’influence de casseurs et de groupes extrêmes, des personnes tout à fait ordinaires, trop exacerbées par des injustices, ou des situations personnelles explosives, peuvent en un rien de temps basculer dans la voie tracée par des fanatiques violents ou de voyous malveillants. C’est ce qui s’est passé samedi. Attention Monsieur le Premier Ministre, c’est viral. Cette situation est à deux doigt de dégénérer.

Avant que cela ne se généralise, il est indispensable et urgent de créer dans chaque région une consultation du peuple tenue par un auditoire neutre composé des sociologues issus des facultés régionales qui telle une commission sera le verbe rapporteur et l’interface officiel des manifestants devant l’autorité.

Si rien n’est fait dans ce sens préparons-nous à voir la démocratie éclater en mille morceaux. Les français souhaitent-t-ils rester encore en démocratie ? La question est posée et attend une réponse constitutionnelle.

Insatisfactions du peuple

Tous les points d’insatisfaction et de souffrance mis en lumière durant ces manifestations n’ont pas pris naissance en quelques jours. Ils courent sur plusieurs décennies et augmentent en taille à chaque changement de gouvernement. Aujourd’hui cette insatisfaction galopante arrive à la limite du supportable. Elle n’a plus besoin d’être orchestrée par des organisations politiques et syndicales. La pression dans la marmite est trop forte, cela déborde à toutes les jointures et ça va spontanément exploser.
Comment ou pourquoi le gouvernement ne veut pas comprendre que le peuple ne peut plus accepter d’être pris pour une poire nourricière de l’État. Les taxes diverses, l’augmentation des carburants, l’abaissement des retraites, réduisent de ce fait considérablement le pouvoir d’achat des ménages, à tel point que périodiquement en date du 20 du mois en cours, 40% du peuple se demande comment il va arriver à joindre les deux bouts jusqu’à la fin du mois. Ce chiffre n’est pas propre à la France.
1% de la population mondiale possède 48% des richesses, 19% de la population mondiale détient 46,5% des richesses et 80% de la population possède 5,5% de cette richesse. Une bonne moitié de ces 80% se pose la question du « comment faire pour arriver financièrement à la fin du mois ». Cette situation est totalement indécente.

S’il est normal de gagner de l’argent dans notre société mercantile grâce à son travail et son génie, il n’est pas acceptable que des fortunes comme celles citées plus avant se constituent et se renforcent seulement au sein de quelques familles et groupes financiers. La redistribution n’est pas équitable. Ces groupes fortunés ont encaissé les bénéfices et ont oublié de les partager avec les membres collaborateurs et partenaires responsables au même titre qu’eux des succès de leurs entreprises.

Implications et conséquences de l’incompétence des gouvernements successifs

L’incompétence des dirigeants de l’État comme celle des grands propriétaires et chefs d’entreprises est flagrante en ces temps de forte mutation sociétale.

Aujourd’hui, les gilets jaunes s’insurgent et ils ont raison. Ce ne sont pas des taxes qu’il faut imposer aux peuples pour maintenir un système qui ne fonctionne plus. Ce ne sont pas non plus des restrictions de services qui vont arranger les fonctionnements de l’État. C’est la bonne gestion et redistribution du progrès qui guériront la société de tous les maux.
En se servant de ce progrès, celles et ceux qui possèdent des dons de grands entrepreneurs et de gestionnaires se doivent de les mettre au service de la société et de l’humanité et non plus au seul service de leur richesse.

Plutôt que de s’enfermer dans une illusion de gloire et de pouvoir solitaire, et puisque la nature les a favorisés à être ce qu’ils sont, c’est-à-dire des personnes douées pour l’entreprenariat ou la gestion, ils pourraient enfin œuvrer et s’investir, aux côtés d’intelligences et de génies n’ayant pas choisi les voies de la fortune financière mais des voies plus humanitaires. Ils pourraient s’inscrire tels des garants du bien-être de tous et de la paix planétaire. Ils pourraient guider les peuples et non leur imposer des règles sans les consulter, et les sortir de ce système défaillant et inadapté qui ruine chacun.

Aujourd’hui malheureusement les modèles de sociétés n’ont à aucun moment inspiré un enseignement orientant leurs étudiants vers l’humanitarisme, c’est-à-dire vers l’intérêt porté à l’humanité donc à l’être humain en particulier. L’humanité a été conditionnée depuis des millénaires à vivre dans une société avec d’un côté des seigneurs et des vassaux au service, et de l’autre côté des esclaves qui pour avoir le droit de vivre doivent gagner leur pain à la sueur de leur front et parfois au prix de leur vie, et ce pour enrichir leurs maitres. Nous sommes arrivés à l’époque où cela doit vite changer car le progrès libérateur de cet atavisme est là et le peuple se rend bien compte que seuls quelques riches héritiers en bénéficient égoïstement et largement.
Les gilets jaunes peuvent être le signal de cet orage qui commence à gronder aboutissant à une révolution et une insurrection. La tempête peut se lever vite lorsque les conditions sont réunies. Ces conditions sont réunies aujourd’hui pour gonfler en un véritable ouragan. Il est plus que temps de répondre au peuple avec humanitarisme et intelligence.

Attentes du peuple

C’est le temps du partage, mais pour ce faire, il est indispensable d’user d’intelligence et d’amour de soi et d’amour de l’autre. La redistribution pourrait se faire dès aujourd’hui si cette intelligence et cet amour s’animaient spontanément.

Imaginez un scénario nouveau de notre société :
Chacun va à ses activités professionnelles chaque jour comme il le fait habituellement. Le boulanger fait son pain, le cultivateur cultive sa terre, le chauffeur de transports roule et transporte, et ainsi de suite sur toute la chaine des besoins et ce de mois en mois. Aucun travailleur ne reçoit de salaire ; rien pas un centime. Il contribue au civisme général par son action, permettant ainsi la production des besoins de base de chacun. Ainsi en retour, lorsqu’il a besoin de quelque chose pour se nourrir, pour s’habiller, pour se divertir, etc., il se rend aux magasins du coin et choisit ce qu’il souhaite sans réserve et sans rendre de compte financier à qui que ce soit. La société du luxe sera à portée de tous au fur et à mesure des efforts de chacun et du développement du progrès.
Les gérants de magasins ou de stocks font à tous les niveaux de la chaine de production leur travail de réassort, tous les jours. La matière première pour la production issue du sol ne coûte rien, l’élaboration et la transformation de celle-ci est faite par les ouvriers chargés de le faire gratuitement, et ceux-ci sont remplacés au plus vite par des robots fabriqués pendant un temps par d’autres ouvriers qui à leur tour seront remplacés par d’autres robots fabriquant les robots etc., etc., etc.
Très vite le paysage social et économique se transforme en un monde de bien-être pour tous. Tout est à la portée de tous. Certains vont dire que beaucoup en profiteront pour ne rien faire. Et alors ! Qu’est-ce que ça changera avec aujourd’hui ? Ce sera toujours le même nombre de profiteurs que nous trouvons aujourd’hui. C’est le prix à payer pour gagner le paradis sur terre. D’autre part, personne ne peut vivre sur terre sans s’impliquer à un moment donné dans quelque chose qui lui plaît…
Plus nous avancerons dans ce progrès, plus nous dégagerons les travailleurs de l’obligation de travailler. Et lorsque nous aurons tous les postes de travail pourvus par des robots, le travail contraint aura vécu ses dernières heures. Ce sera aussi la fin de l’argent et par là même la naissance du temps libre à plein temps.


Je rêve direz-vous. Oui c’est un rêve, mais pas une utopie, juste un rêve qui peut très vite marcher si nous décidons tous ensemble sur cette terre de faire fonctionner ce nouveau modèle de société. Mais là, est la difficulté. Nous ne savons pas encore aimer, tout d’abord soi-même et encore moins les autres. Nous sommes encore des primitifs qui aimons en espérant obtenir quelque chose en retour. L’amour est gratuit, voire discret donc sans attente. Nous n’en sommes pas encore là. Nous avons appris à investir mais pas à aimer. Mon rêve ne peut donc pas se faire aujourd’hui. Il faut passer par un autre chemin un peu plus long, et qui amène pourtant au même résultat : au temps libre et à l’humanitarisme. C’est le Paradisme.


Le Paradisme

C’est un modèle de société qui s’appuie sur cinq piliers fondamentaux :

I- L'Amour (humanitarisme) : c’est remettre l’Humain au centre des préoccupations de la société et de son système et non plus le contraire. Comment cela se mange ? : « Rien ne peut être pensé, annoncé et réalisé sans que ce ne soit validé par le filtre de l’amour » (principes de la loi naturelle).
Ainsi, toi en tant qu’individu ou bien la société elle-même, jugera tout ce qui est à entreprendre, et les conséquences potentielles, sur 4 plans. Par rapport :
1) à l’infini, avec une constante l’amour,
2) aux valeurs (les Droits de l’Homme, la constitution du Paradisme et la loi naturelle),
3) à la société (ce qui doit élever son niveau de conscience et de bien-être)
4) à toi-même en tant qu’individu (comme pour la société).
Si l’amour est manquant sur l’un de ces quatre niveaux, c’est que la proposition ou l’intention n’est pas acceptable. Il faut revoir sa copie.

II- Développement technologique libérateur du travail. Encourager et accompagner le développement technologique partout où des humains travaillent et remplacer ceux-ci par de l’I.A.(Intelligence Artificielle) et des robots productifs. Le chômage doit devenir une attente heureuse des travailleurs. Lorsque tous les postes de travail seront remplacés par les robots la production reviendra à un coût zéro. À ce moment-là, l’argent n’aura plus de raison d’exister. Ce sera aussi l’envol de la société du temps libre.

III- Avant la fin de l’argent, opérer une redistribution d’une « Allocation Universelle de Bien-Être » à chacun de la naissance à la fin de vie, budgétée à partir : 
de l’héritage (sauf la maison familiale) réorienté vers la caisse commune de l’État, 
des taxes sur l’utilisation des robots et sur les productions robotiques, 
de la réduction des budgets de l’armée, de la police, de la justice, de l’administration…
le tout allant vers un coût zéro supprimant ainsi l’argent. 

IV- Instauration et pratique de la Guidance, remplaçant la gouvernance et abolissant le pouvoir. Cette guidance sera confiée aux personnes ayant démontré leur aptitude à guider un peuple naturellement avec une haute intelligence créatrice, un humanitarisme prouvé et conduit par les valeurs édictées dans le Paradisme, les Droits de l’Homme et la loi naturelle.
La Guidance, avec son collège, anticipe, consulte le peuple, oriente et met en œuvre les changements selon les nécessités rencontrées au cours de la progression de la société. Le peuple peut soumettre et demander des consultations, trouver des solutions avec le collège et décider par votation.

V- Objectif : le bonheur personnel par la création collective d’un climat mesurable le favorisant.

Voir aussi :paradism.org

Besoin et envie de liberté

Ces cinq piliers sur lesquels s’appuie ce modèle de société assurent la base solide du bien-être de l’ensemble des peuples. Le développement technologique apporte la libération de temps libre grâce auquel chacun pourra s’adonner aux activités choisies tant dans les loisirs que dans la créativité, l’entrepreneuriat, la famille, dans l’amour et l’amitié.

Il ne peut plus y avoir de crimes crapuleux et mafieux puisque tout est à la disposition de tous. Les robots produisent selon la demande et chacun peut obtenir tout autant que ce que le voisin possède.

La police peut réduire ainsi ses effectifs. L’armée nationale n’a plus de besoin d’exister si chaque pays exerce la même politique de production robotisée et redistributive. Cette armée peut être transformée en une unité mondiale de gardiens de la paix. Partout les coûts sont réduits au minimum utile, peut-être trois quarts en moins.

La science peut aussi développer avec plus d’aisance dans ses moyens, quantité de découvertes profitables à l’humanité. Les énergies n’étant plus produites en fonction des capitaux investis et de la rentabilité dirigée, mais pour répondre aux attentes et besoins, l’humanité va prendre un essor fantastique et nous pourrons regarder l’espace avec plus de liberté encore.

Bien-être – Épanouissement

Cette société prometteuse de bien-être frappe à nos portes en ce moment. Il suffit d’un peu de jugeote, d’intelligence et de beaucoup d’amour pour que nous soyons à même de saisir cette ère d’épanouissement pour ce monde et ses habitants. Sortir du primitivisme est possible aujourd’hui. C’est un choix politique. C’est votre choix. Ne le repoussez pas. Auriez-vous interdit en son temps l’entrée de ce moyen de transport diabolique appelé automobile quand tout le monde défendait bec et ongles l’existence de la calèche ? Nous entrons dans l’ère de la singularité, dans une ère nouvelle, pleine d’espoirs où l’imagination va s’ouvrir sur tous les possibles.

Mettre en œuvre

Il a fallu huit ans aux américains pour aller poser le pied de l’homme sur la lune. Il nous faudra environ sept ans pour lancer avec succès ce nouveau modèle de société qu’est le Paradisme et autant pour qu’il produise entièrement les résultats attendus dans le projet. Le voulons-nous ?

Responsabilisation réciproque des Citoyens et des Guides

Si oui, commençons des maintenant à nous responsabiliser et prenons les bonnes décisions chacun où nous sommes là en ce moment. Devenons souverains de nous-mêmes, engageons-nous dans ce projet entièrement, adoptons les comportements et attitudes de l’abeille ou de la fourmi : oeuvrons pour nous-mêmes et pour la ruche ou la fourmilière que nous appelons humanité. Et puisque la vie est un don de l’infini, pourquoi ne ferions-nous pas don à nos semblables à la hauteur de ce que nous recevons à chaque instant ?