"Le constat de nos sociétés en matière d'épanouissement et de plaisir sexuel est probant et dramatique : 40% des femmes, handicapées par leur éducation, n'atteignent pas l'orgasme, les MST sont en augmentation chez les plus jeunes, l'absence de plaisir sexuel conduit à des maladies mentales graves telles que la pédophilie, etc.
"Le constat de nos sociétés en matière d'épanouissement et de plaisir sexuel est probant et dramatique : 40% des femmes, handicapées par leur éducation, n'atteignent pas l'orgasme, les MST sont en augmentation chez les plus jeunes, l'absence de plaisir sexuel conduit à des maladies mentales graves telles que la pédophilie, etc. Le poids de la culpabilisation et des frustrations sexuelles perpétuées par le judéo-christianisme qui n'en démord pas sont des crimes contre l'humanité et le pape devrait être jugé comme tel"
C'est ce qu'à déclaré Lisiane Fricotté, raëlienne et juriste spécialiste des libertés publiques et des droits de l'homme qui a animé ce samedi 27 novembre 2010 une conférence sur la sexualité organisé par le Mouvement Raëlien à Marseille.
« La philosophie Raëlienne, à l'opposé, prône le plaisir sexuel, essentiel l'épanouissement humain et une éducation responsable. »a-t-elle poursuivi.
Elle a ajouté au sujet des récentes déclarations du pape sur le préservatif que celles-ci ne servaient qu'une fois de plus à justifier et cautionner une doctrine qui met en jeu des vies humaines.
« Cet entêtement à perpétuer un discours d'un autre âge et à prôner la chasteté, l'acte sexuel avec comme seule et unique finalité, la reproduction, cette irresponsabilité à privilégier l'abstinence menant à des dérives pédophiles de prêtres (voir le site de l'association nopedo), s'oppose de fait à toute éducation sexuelle. »
Rappelons que le droit à une vraie éducation sexuelle est un droit humain fondamental (voir article 26 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme) ; le manque d'éducation exposant, quant à lui, à des risques graves, fléaux de nos sociétés (victime de malade pédophile, maladies, sentiment de culpabilité).
L'éducation sexuelle ne doit pas se limiter à expliquer à quoi servent le fonctionnement des organes génitaux et la reproduction, mais doit expliquer comment en retirer du plaisir pour permettre à l'être humain de vivre pleinement épanoui. C'est ce qu'enseigne Raël depuis près de 40 ans et que nombre de médecins, sociologues, experts affirment aujourd'hui, tirant la sonnette d'alarme sur la nécessité de développer l'éducation sexuelle, l'importance de promouvoir des actions adaptées dès le plus jeune âge et de démystifier tous les aspects de la sexualité, en y intégrant la dimension de plaisir. [1]
« On est en droit de se questionner sur ce qu'attendent les autorités qui tardent tant à mettre en place de véritables programmes éducatifs modernes suivant les recommandations des experts sur la notion de plaisir. Faire référence à la reproduction et à la santé sexuelle sont une étape mais cela ne suffit pas » souligne Lisiane Fricotté. « Un adulte en devenir ne peut pas acquérir sa pleine autonomie, se sentir libre et responsable, quand toute une partie de lui-même est ignorée. L'être humain a été créé pour le plaisir, la sexualité en fait partie intégrante et l'éducation à celle-ci est primordiale. Les jeunes doivent choisir et assumer librement leur sexualité lorsqu’ils se sentent prêts et non en fonction de pressions sociales, médiatiques, religieuses. ».
Elle a ajouté : « Depuis des années, la vision du Mouvement Raëlien sur la sexualité et notamment l’éducation sexuelle des jeunes a été déformée par des médias en mal de sensation qui ont colporté des rumeurs extrêmement graves et mensongères et ainsi porté des préjudices lourds à des Raëliens dont de très bons pères et mères de famille. Aujourd'hui cet enseignement est confirmé par les plus hautes instances internationales telles que l'Unesco ; n'en déplaise aux détracteurs de la philosophie Raëlienne. »
Nos sociétés, imprégnées de la tradition judéo-chrétienne, ont montré leurs faiblesses ; les frustrations causées par les discours moyenâgeux sont dévastatrices pour l'individu et pour l'humanité en termes de santé sexuelle (grossesses adolescentes non désirées, maladies sexuellement transmissibles en progression dans les tranches d'âge des plus jeunes, ...) mais aussi tout simplement de bonheur.
« Il est grand temps de redonner une vision responsable et harmonieuse de la sexualité dans toutes ses dimensions de plaisir, de liberté, sans préjugé moralisateur. Ces actions éducatives doivent aborder sans tabous les questionnements sur la masturbation, la diversité sexuelle et le respect (se faire respecter et respecter l'autre) » conclut Lisiane Fricotté.
[1] voir rapport Unesco et communiqué de presse du 28 septembre 2009