Vendredi 7 mars, une délégation de raëliens de Montréal, Ottawa, Toronto et Vancouver ont offert leur appui à l'association Clitoraid qui s'est vu refusé le permis lui permettant d'opérer au sein de l'Hôpital du plaisir - Kamkaso (Maison des femmes) situé à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso en Afrique, celui-là même où devait avoir lieu des chirurgies reconstructives gratuites pour les femmes ayant subies l'excision.
Vendredi 7 mars, une délégation de raëliens de Montréal, Ottawa, Toronto et Vancouver ont offert leur appui à l'association Clitoraid qui s'est vu refusé le permis lui permettant d'opérer au sein de l'Hôpital du plaisir - Kamkaso (Maison des femmes) situé à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso en Afrique, celui-là même où devait avoir lieu des chirurgies reconstructives gratuites pour les femmes ayant subies l'excision.
''Nous sommes indignés par cette situation'', exprime Modjé Goli, coordinatrice de Clitoraid au Canada. ''Je suis d'autant plus surprise que l'Hôpital répond à toutes les normes reconnues dans ce pays et que nos médecins sont qualifiés pour ce genre de chirurgie.". Elle précise que se sont des milliers d'heures de bénévolat de femmes et d'hommes ayant organisé, à travers le monde, des collectes de fonds depuis plus de 7 ans, qui ont permis la construction de cet hôpital.
À Montréal, Ottawa, Toronto et Vancouver, des représentants et sympathisants de la cause défendue par Clitoraid ont manifesté devant les bureaux consulaires et l'Ambassade du Burkina Faso. Certains ont pu remettre aux consuls et à l'Ambassadeur à Ottawa une lettre expliquant que tout portait à croire que le refus de donner le permis d'exploitation de l'hôpital était dû à des pressions de l'Église catholique du Burkina Faso. À Montréal, les responsables de Clitoraid, accompagnées de Daniel Turcotte, responsable national du Mouvement Raëlien de ce pays, ont rencontrer le consul honoraire du Burkina Faso, Me Gérard Coulombe, qui leur a accordé une entrevue d’une trentaine de minutes. Conscient du problème relatif à l’excision, il s’est dit surpris d’un tel refus des autorités burkinabé. "Il nous a précisé qu’il consulterait son ambassadeur au Canada ainsi que des personnes influentes au Burkina Faso. Il nous a avoué ne pas comprendre les raisons d'un tel refus et nous a promis qu'il ferait le nécessaire pour comprendre les causes de ce dernier", explique Modjé.
Les passants ont unanimement offert leur soutien et ont félicité cette magnifique et importante cause humanitaire.
Plus d'informations sur les différentes manifestations qui ont eu lieu au Canada et ailleurs dans le monde et pour suivre l'actualité de Clitoraid : www.clitoraid.org