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Dans une intervention récente, Raël, fondateur et leader spirituel du Mouvement Raélien, et Léon Mellul, Guide Raélien, leader de la Palestine et Grand Rabbin, rappellent la dimension humanitaire, historique et spirituelle de la situation dramatique à Gaza. Leur discours s’inscrit dans la perspective des enseignements raéliens et propose une relecture radicale du conflit israélo-palestinien.

Gaza, symbole d’une souffrance humaine extrême

Raël rappelle la souffrance intolérable subie par la population de Gaza, décrivant un territoire soumis à une violence permanente, où les civils paient le prix le plus lourd. Il appelle à ne jamais perdre de vue la dimension humaine du conflit, rappelant que derrière les considérations politiques se trouvent des millions de vies brisées.

Une création historique contestée

Comme Raël le souligne, l’État d’Israël est le produit d’une décision coloniale imposée au Moyen-Orient après la Seconde Guerre mondiale, sans véritable considération pour les populations locales déjà présentes. Cette création artificielle est à l’origine d’un déséquilibre durable et d’une situation d’occupation qui se perpétue depuis des décennies.

Une critique religieuse fondée sur les textes

Léon Mellul développe ensuite une critique théologique du judaïsme traditionnel, en citant des passages de textes religieux qui promeut l'idéologie de supériorité, justifiant l’oppression des non-Juifs. Cette vision religieuse contribue à légitimer les politiques de domination et de dépossession à l’encontre du peuple palestinien.

Le leader de la Palestine relève également que de nombreux Juifs modernes sont issus de conversions historiques et n’ont aucun lien ancestral direct avec la terre de Palestine, tandis que les Palestiniens en sont les héritiers légitimes.

Les « véritables Juifs » selon la vision raélienne

Dans une déclaration particulièrement symbolique, Léon Mellul affirme que les véritables Juifs aujourd’hui sont ceux qui reconnaissent le message des Élohim, tel transmis par Raël. Ils ont la légitimité spirituelle pour construire non pas un Troisième Temple, mais une Ambassade pour la Paix, destinée à accueillir les créateurs de l’humanité et à favoriser la réconciliation mondiale.

Redéfinir l’antisémitisme

En conclusion, Raël souligne ce qu'est l’antisémitisme : les actions menées par l’État d’Israël contre le peuple palestinien constituent aujourd’hui la forme la plus grave d’antisémitisme, elles alimentent la haine, la confusion et la souffrance associées au mot juif à travers le monde. Le leader spitiruel invite enfin chacun à cultiver la joie, le plaisir et l’amour de la vie, non comme une fuite face aux injustices, mais comme une source de force intérieure indispensable pour défendre la liberté et la dignité de tous les peuples.

La tragédie de Gaza n’est pas une fatalité : elle est le résultat de choix politiques et historiques que le monde ne peut plus ignorer. Raël et Léon Mellul nous rappellent que derrière chaque statistique, chaque mur et chaque bombardement, il y a des vies humaines, des familles brisées, des enfants privés d’avenir.

Le temps n’est plus aux discours neutres : il est urgent de dénoncer l’injustice et de soutenir les populations opprimées. Les Palestiniens, héritiers légitimes de leur terre, méritent reconnaissance, liberté et dignité. La paix véritable ne viendra pas par l’inaction, mais par le courage de remettre en question les systèmes de pouvoir, les idées de supériorité et les manipulations historiques qui perpétuent la violence.

Raël appelle à faire de la joie, de l’amour et de la vie des armes contre l’oppression. Il est temps de se lever, de parler, d’agir et de construire un futur où la liberté et l’égalité ne sont plus des promesses, mais une réalité pour tous. Gaza ne peut plus attendre.