Février marque le mois de la commémoration de l’Histoire des Noirs. 2019 est annoncée par le Président du Ghana comme étant "l'année du retour" à Kama (Afrique), idée soutenue depuis 10 ans par Raël dans le cadre de la campagne internationale Back To Kama
En 2009, Raël a lancé la campagne de migration volontaire « Back to Kama » (BTK) pour encourager les personnes instruites et riches, de toutes races et religions - en particulier les descendants d’esclaves - à y transférer leurs activités et leurs entreprises, ainsi que la connaissance et la richesse accumulées en Occident. Kama est le nom originel de l’Afrique utilisé par les autochtones (voir
backtokama.org).
Une décennie plus tard, lors de la 73e Assemblée Générale des Nations-Unies, le Président du Ghana a déclaré que 2019 serait « l’année du retour » ; une année de commémoration des 400 ans de la traite négrière transatlantique, honorant ainsi nos ancêtres africains, leurs réussites et leurs contributions aux Amériques et en Europe, et de lancement du retour de leurs descendants sur le continent africain, leur terre natale.
« Pour ce Mois de l’Histoire des Noirs, l’équipe de BTK intensifiera ses contacts avec les artistes, les entrepreneurs, les scientifiques, les ingénieurs et les femmes-hommes d’affaires qui pourraient bénéficier d’un retour à Kama » déclare le Dr Gbedia Dodo, Présidente de l’Organisation Back to Kama, dans une déclaration publiée aujourd’hui.
« Des siècles se sont écoulés depuis que les ancêtres d’un grand nombre de personnes accomplies ont été déportés et mis en esclavage pour bâtir le continent américain et la fortune de l’Europe. Il est temps maintenant de reconstruire Kama » ajoute-t-elle.
Au cours des trois dernières années, Larry R. Abdullah (DDS, PhD), Guide raélien exerçant comme dentiste généraliste à Chicago, est retourné à Kama dans le cadre du programme "Back to Kama" fournissant des services dentaires aux habitants qui en ont le plus besoin. Cette année, le Dr Abdullah et son équipe (The Kama Heath Alliance) se rendent en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso pour traiter autant de cas d’urgence que possible pendant leur visite de 10 jours. Ils ont d’ores et déjà hâte d'y retourner en 2020, avec, espérons-le, encore plus de professionnels de santé issus de domaines variés afin d'élargir l’offre de soins apportée aux communautés locales.
En entendant parler d’Assanouan G’bado (anciennement Kelvin Green), un Afro-Américain qui a récemment quitté les États-Unis pour émigrer en Côte d’Ivoire, Raël a déclaré : « Ce n’est que le début, des millions devraient en faire autant ! Alors, les Américains blancs essayeront désespérément d’obtenir un visa pour les pays africains afin de trouver des emplois et de la nourriture. »