Raël a exprimé son support à la psychologue Susan Clancy, laquelle affirme que le modèle conventionnel pour les victimes de trauma met beaucoup trop d’emphase sur le « dommage » causé par « l’abus » sexuel dans l’enfance, ce qui est une erreur.
Raël a exprimé son support à la psychologue Susan Clancy, laquelle affirme que le modèle conventionnel pour les victimes de trauma met beaucoup trop d’emphase sur le « dommage » causé par « l’abus » sexuel dans l’enfance, ce qui est une erreur.
Dans son livre « The Trauma Myth », Clancy explique que l’étiquette « dommage » est traditionnellement posée sur les victimes et qu’en fait, cette étiquette cause du tord supplémentaire. Selon son étude, plusieurs victimes d’abus sexuel dans l’enfance rapportent qu’elles n’étaient pas terrifiées, mais inconfortables et confuses. Plusieurs disent qu’elles ont ressenti de la honte et de la culpabilité bien longtemps après que les actes aient été posés, parce qu’elles auraient été « consentantes », et qu’elles n’aient pas vécu l’expérience d’endurer un horrible traumatisme comme l’entend la théorie populaire. Selon Clancy, elles se sentent coupables parce que leurs situations n’entrent pas dans le moule social des expériences normalement attendues.
Clancy se base sur 10 ans d’entrevue avec des victimes d’abus sexuel, en plus d’une revue de littérature étendue sur le sujet, depuis le début des années 1900. Raël a affirmé dans une déclaration publiée aujourd’hui, qu’il connaît personnellement des personnes supposément « abusées sexuellement » dans leur enfance, selon la théorie conventionnelle, mais que cette étiquette ne représente pas la réalité et occasionne du tord, comme le suggère Clancy.
« Ces gens ne sont pas seulement sans traumatisme, mais croient plutôt que la merveilleuse vie sexuelle qu’ils ont maintenant en tant qu’adulte soit due à l’expérience sexuelle positive reçue lorsqu’ils étaient enfant.
Alors pourquoi ces gens sont toujours considérés comme des «victimes » selon la convention ?
« Les gens politiquement correct veulent que ces individus soient traumatisés pour se conformer au modèle Judéo-Chrétien de la rectitude sexuelle » a expliqué Raël. « Nous (les Raëliens) condamnons unilatéralement la pédophilie, mais comme l’affirme Clancy, les gens doivent se rendre compte que des expériences sexuelles en bas âge ne causent pas nécessairement du tord et des traumatismes aux enfants, et ce pour le reste de leur vie. Qui plus est, certains enfant en bénéficient effectivement au niveau de leur développement sexuel, et ce, même si on en n’entend pas parler! »
Il rajoute “un fait scientifique est un fait scientifique. Les normalisateurs Judéo-Chrétiens aimeraient forcer tout ceux qui ont eu des expériences sexuelles en bas âge à se sentir traumatisés par ça. Si les victimes disaient qu’elles se sentaient maintenant bien avec ces expériences, les normalisateurs voudraient alors les mettre sous traitement psychiatrique pour « déviance sexuelle », attribuant le bonheur qu’elles ressentent à propos de leurs expériences juvéniles à un « traumatisme qui les a rendu anormales ». Selon eux, tous les enfants normaux devraient être traumatisés par une telle expérience, mais ce n’est juste pas le cas. »
Raël compare la vision de « la victime traumatisée sexuellement dans son enfance » à une chasse aux sorcières moderne.
« Tout ceci ressemble beaucoup plus à un inquisition religieuse qu’à des recherches scientifiques » a-t-il rajouté, « et le pire, c’est qu’il n’y a aucune considération pour le bien être des humains. Une société ouverte et scientifique devrait accueillir les témoignages de ces anciennes « victime d’abus juvénile », lesquelles ont rapporté, en tant qu’adultes, qu’elles ont apprécié l’expérience et qu’elle les a aidées à atteindre une vie sexuelle harmonieuse et remplie de bonheur. Et ceci ne fait pas la promotion de la pédophilie. Ceci démontre seulement que plusieurs personnes différentes ont des réactions différentes à des événements similaires, et qu’il vaut mieux ne pas forcer des gens harmonieux à sentir mal à propos de leur passé dans le but de satisfaire nos préjudices ».
« Les enseignements de Raël ont aidé des milliers de personnes à rejeter les concepts Judéo-Chrétiennes qui promeuvent l’idée d’avoir du sexe est une vilaine chose la plupart du temps », affirme Brigitte Boisselier, porte-parole du Mouvement Raëlien. «Lors de la semaine de l’Académie du Bonheur, Raël met l’emphase sur l’importance d’une vie sexuelle épanouie pour le bien être général de la personne, retirant, par le fait même, toute culpabilité, peur ou concept de normalité causant du tord »
Mme Boisselier a expliqué que selon la philosophie Raëlienne, un concept de «normalité sexuelle » n’existe pas. « Tout ce qui existe vraiment, c’est un vaste tableau de différences » a-t-elle déclaré. « C’est pour cette raison que les gens conservateurs ont essayé de critiquer la philosophie raëlienne comme étant une philosophie déviante qui encourage la pédophilie, comme ils sont en train de le faire avec les découvertes de Susan Clancy ».
Mme Boisselier affirme que Raël a invité Susan Clancy à donner une conférence lors de l’Académie du Bonheur, événement tenu à Las Vegas du 27 mars au 3 avril prochain, au Alexis Park Hotel.