Le dimanche 04 mai 2014, lors du 1er Congrès de la Dissidence Européenne , qui devait se tenir à Anderlecht, Marie-Hélène Trigalet, Raëlienne et responsable du Paradisme en Belgique était présente pour remettre à Laurent Louis un dossier concernant le nouveau modèle de pratique politique humanitaire et pacifique et d’organisation sociale solidaire appelé Paradisme (www.paradisme.org).
Le dimanche 04 mai 2014, lors du 1er Congrès de la Dissidence Européenne , qui devait se tenir à Anderlecht, Marie-Hélène Trigalet, Raëlienne et responsable du Paradisme en Belgique était présente pour remettre à Laurent Louis un dossier concernant le nouveau modèle de pratique politique humanitaire et pacifique et d’organisation sociale solidaire appelé Paradisme (www.paradisme.org).
Rappel des faits :
- Après un échange avec M. Louis, elle lui remet le document et est chaleureusement remerciée. Elle apprend notamment, de la bouche de l’organisateur, que la salle lui a été interdite et qu’il est donc en attente d’une autorisation officielle.
- Elle tente ensuite de sortir au milieu de sympathisants et de curieux, mais la foule est encerclée par de nombreux policiers anti-émeutes, armés de matraques et de grands boucliers. Cherchant une issue, elle se retrouve plaquée au sol, percutée dans le dos par le jet puissant d'un canon à eau. Son visage heurte violemment le trottoir.
Marie-Hélène Trigalet, souffre de multiples contusions au visage, aux mains et aux genoux et de nombreux points de suture allant jusqu'à l'intérieur de sa lèvre inférieure.
"Il est vraiment étonnant et inadmissible que dans un pays démocratique de telles pratiques aient lieu, alors que rien ne le justifie : aucune violence ni désordre n'était à constater, seulement des personnes de tous âges et horizons, souvent en famille, qui attendaient paisiblement, une issue favorable afin de pouvoir rentrer dans un congrès payant" dénonce Mme Trigalet. "Laurent Louis patientait depuis 7h pour obtenir la dérogation d’ouverture de la salle et, sans obtenir de réponse, les forces de l’ordre sont intervenues avec une violence inouïe et injustifiée." explique-t-elle.
Et de questionner : "Pourquoi les médias ont-ils renommé un congrès de la « dissidence européenne » en manifestation antisémite ? Est-ce pour à nouveau attiser la haine des populations et rééditer les horreurs passées ? Même procédé de rumeur pour les premiers chrétiens, idem pour stigmatiser les juifs."
Suite à cet événement douloureux, Marie Hélène Trigalet a décidé de déposer plainte auprès du comité P, face à la démesure avérée de l’intervention policière. Elle s’interroge avec inquiétude sur la liberté d’expression et l’avenir de la libre pensée dans son propre pays.
"La politique actuelle montre ses limites, ses excès et ses craintes, c’est pourquoi elle propose aux politiciens en place le Paradisme comme nouveau modèle de société" conclut-elle.