Dans les pays francophones ou ‘manger de la secte’ permet non seulement d’amasser des subventions d’état mais aussi d’attirer une audience lucrative, les journalistes aventuriers n’ont plus besoin de se frotter aux organisations terroristes ou aux peuples réducteurs de têtes, leur grand sport c’est maintenant l'infiltration de groupes supposement dangereux, - car c’est ainsi que l’état francais les a décrits dans sa liste honteuse des ‘sectes’- meme si leurs écrits, enseignements et actions sont en tout point transparents, ouverts et pacifiques.
Dans les pays francophones ou ‘manger de la secte’ permet non seulement d’amasser des subventions d’état mais aussi d’attirer une audience lucrative, les journalistes aventuriers n’ont plus besoin de se frotter aux organisations terroristes ou aux peuples réducteurs de têtes, leur grand sport c’est maintenant l'infiltration de groupes supposement dangereux, - car c’est ainsi que l’état francais les a décrits dans sa liste honteuse des ‘sectes’- meme si leurs écrits, enseignements et actions sont en tout point transparents, ouverts et pacifiques.
L'agence Capa de Paris a donc ‘minutieusement’ préparé pendant des semaines le défi ébouriffant qui consiste à oser s'aventurer parmi les raëliens. Leur objectif: assister incognito au stage européen ayant lieu en Slovénie du 3 au 10 août 2008 en présence de Raël lui-même. Rappelons qu’il s'agit d'une semaine de stage, libre d'accès à toute personne curieuse, contenant des enseignements uniques sur le bonheur, la méditation, le fonctionnement du cerveau, dispenses par Rael et une equipe d’experts qui s’appuient sur un ensemble de publications scientifiques qui corroborent chaque jour les enseignements de ceux qui nous ont crees, tels que Rael les a recus il y a plus de 30 ans maintenant.
On mesure tout le courage qu'il a fallu à ces professionnels de l'information pour mentir sur leurs réelles intentions, leurs professions, voire leur identité, puis assister à une réunion ouverte a Paris, s'inscrire sur internet et tenter le voyage vers une station thermale bien connue en Slovénie.
Parallèlement à ces aventuriers du mensonge, prés de 500 participants venus de toute l'Europe s'y sont renduss très simplement à visage découvert, comme on se rendrait en curieux à une semaine de rencontres chrétiennes ou d'introduction au bouddhisme. D'autres journalistes de l'agence Capa y sont d'ailleurs déjà venus par le passé, ouvertement, pouvant exercer leur métier normalement, sans avoir besoin de porter un faux-nez ou des lunettes noires d'agent secret de carnaval par honte de leur profession ou de leurs intentions réelles.
Mais nos deux courageux infiltrés de pacotille, sous les noms de Laurent Bertier et Stéphanie Bertrand, tels des malfaiteurs préparant un mauvais coup ont choisi d'avancer masqués.
Bien sur les Raeliens ne sont denues ni de bon sens, ni d’informateurs, ce qui nous a permis de bien rire de l’aventure. Quelques jours avant le début de nos stages, ‘Stephanie’ ,- en photo au debut dee cet article - envoyait une demande afin de devenir membre de l'ordre des anges de Raël, alors que sa connaissance de la philosophie etait limitee a celle obtenue apres une rencontre avec quelques raeliens. Une simple rencontre et deja elle nous declarait son imperieux desir de donner sa vie aux Elohim.
« Pour faire un parallèle que chacun peut comprendre, cette demande équivaut à la demande qu’une jeune femme n’étant pas même baptisée dans la religion catholique aurait formulée pour devenir nonne. » declarait Brigitte Boisselier, porte parole du Mouvement Raelien International. Nul besoin de pousser l'enquête pour savoir que seuls de stupides journalistes français, manifestement incapables de faire un minimum de recherche sur ce que nous sommes, pouvaient faire une erreur aussi grossière . Les anges de Rael sont des femmes qui ont murement reflechi leur appartenance et qui ne s’embourbent pas dans un meli-melo mystique tel que cette journaliste a cru bon d’afficher.
Lorsqu’à leur arrivée sur les lieux, les deux journalistes nous ont déclaré avoir été cambriolés en route, avoir perdu leur passeport et ne posséder aucune autre pièces d'identité, mais o bonheur, avoir toujours assez de cash pour payer leur hôtel, nous n’avons pu que sourire et les laisser cordialement s'enferrer dans leur propre bêtise et leurs mensonges, jusqu'à ce qu'ils n'aient plus d’autres solutions que de prendre la fuite pour éviter l'inculpation de « faux et usages de faux » que nous nous préparions avec grand plaisir à leur faire obtenir. »
Il est interessant de noter que tandis que ces deux journalistes français, courageux infiltrés de pacotille, tentaient aventureusement de se cacher sur les lieux d'un stage ouvert et transparent à quiconque souhaite suivre les formations gratuites qui y sont délivrées, deux journalistes italiens de MTV et des journalistes de la Télévision nationale slovène avaient accès à toutes les activités, en toute transparence, ce qui souligne la différence notoire concernant le respect accordé aux minorités religieuses dans les milieux francophones et non-francophones d'Europe.
« Ces méthodes de malfaiteurs seraient-elles utilisées par ces mêmes journalistes pour obtenir des informations sur un rassemblement de juifs, de musulmans ou de bouddhistes français? » demande Brigitte Boisselier. « Bien évidemment non, de telles méthodes ne sont utilisées que pour les groupes qui sont a priori dangereux à côtoyer, ce que le gouvernement français, assisté de ses medias, s'est employé a démontrer, depuis plus de 15 ans maintenant, sans jamais apporter la moindre preuve de ce prétendu danger qu'ils agitent tel un épouvantail pour convaincre la populace de son efficacité à la protéger »
C’est pour cette raison qu’une délégation d'évêques Raëliens a été reçue en juin dernier par Mme Asma Jahangir, rapporteuse spéciale à l'ONU sur le respect des droits de l’homme en matière de liberté de croyance, pour déposer un ensemble de plaintes illustrant les graves manquements au respect des droits de l’homme perpétrés par les pouvoirs exécutifs et judiciaires français.
Les Raëliens de France rappellent régulièrement qu'ils n'abandonneront jamais leur combat pour obtenir le respect qui leur est du dans leur pays et n'auront de cesse d'utiliser tous les moyens juridiques à leur disposition pour forcer ce respect.
« Si un journaliste veut vraiment afficher son courage, il devrait au contraire porter la médaille raëlienne pour quelques semaines, le temps de mesurer combien la médisance médiatique a touché l'inconscient collectif afin de lui faire rejeter toute nouveauté philosophique, et faire ensuite un reportage objectif sur la réalité raëlienne, rarement exposée au grand public français. » ajoute Brigitte Boisselier. « Nul doute que ce journaliste aura besoin de beaucoup plus de courage que ces vaillants représentants de Capa. En réalité, ce dont il aura besoin, c'est de beaucoup plus de conscience, ce qui laisse mal augurer de la probabilité de le rencontrer un jour ».
Les stages Raëiens, qui se sont déroulés du 3 au 10 août, ont comptés près de 450 représentants de la plupart des pays d'Europe ainsi que de quelques pays du Moyen Orient dont Israël. La cérémonie du 6 août, qui célèbre le nouvel an raëlien, a été l'occasion de fêter, en présence de Raël lui même, le dixième anniversaire de la création de l'ordre des anges de Raël, un groupe de femmes qui ont fait le voeu de développer leur féminité, gage de paix, de non-violence et de respect, ce que l'audacieuse journaliste de Capa n’avait manifestement pas contemplé.