France: retour sur la conférence « sexe et conscience: oui à l'éducation au plaisir sexuel responsable » de Strasbourg


28 févr., 2011
 Aucun    Europe

Ce samedi 26 février, une conférence organisée par le Mouvement Raëlien sur le thème "Sexe et conscience: oui à l'éducation au plaisir sexuel responsable" s'est déroulé à Strasbourg dans l'Est ce la France (à ce sujet voir article du 26/02/2011).


lisianefany_tbn.jpg Lisianefany Ce samedi 26 février, une conférence organisée par le Mouvement Raëlien sur le thème "Sexe et conscience: oui à l'éducation au plaisir sexuel responsable" s'est déroulé à Strasbourg dans l'Est ce la France (à ce sujet voir article du 26/02/2011).

Retours sur les réponses apportées par les conférencières, Lisiane Fricotté, juriste spécialiste des libertés publiques et des droits de l'homme, et Fany Charpentier, professionnelle du bien-être, aux participants lors de l'événement, sur ce thème suscitant beaucoup de curiosité et de questionnements et auquel la philosophie Raëlienne apporte une vision probante.

Vous avez parlé de l'importance de l'éducation au plaisir mais en quoi le programme d'éducation sexuelle s'inscrit-il dans le cadre d'un droit humain?

LF: Selon l'article 26 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, «L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales.... »

Des programmes d'éducation intégrant toutes les dimensions de la sexualité, c'est-à-dire à la fois le fonctionnement des organes génitaux, l'utilisation des préservatifs mais également un enseignement sur les plaisirs, les diversités, répondent pleinement à cet objectif d'épanouissement. C'est d'ailleurs ce qui est maintenant souligné par divers experts internationaux comme l'UNESCO : un enseignement sur la masturbation dès 5 ans, sur l'homophobie et la transphobie dès 9 ans y est préconisé.

Pourquoi parlez-vous de sensualité dans une conférence sur la sexualité?

FC: L'être humain a été créé pour le plaisir et les recherches ont montré que tous nos comportement sont déterminés par le plaisir et l'évitement du déplaisir. Or, toutes les informations arrivent à notre cerveau par l'intermédiaire de nos 5 sens et elles ont un rôle capital : celui d'être agréable pour un fonctionnement d'autant plus efficace de notre cerveau. Et nous pouvons constater que la sexualité englobe l'ensemble de nos sens, que cela soit la vue, le toucher, le goût, l'ouïe, l'odorat et qu'à ce titre, elle est un formidable outil de développement personnel en plus d'être un moyen de communication extraordinaire. Nous ne pouvons donc pas parler de sexualité sans parler de sensualité.

En quoi l'épanouissement sexuel est lié au devenir de notre humanité?

LF: Notre humanité est comme un grand organisme vivant composé de cellule que sont les êtres humains. Pour se développer harmonieusement, elle a besoin que ses constituants soient eux-mêmes sereins et harmonieux.

Prenons l'exemple cité par Raël dans l'un de ses ouvrages : « Des artistes excités sexuellement voient leur créativité augmenter » ou encore « Lorsque tous les hommes jouiront totalement de leur sensualité, il n'y aura plus aucun risque de guerre mondiale. A la base de la violence, il y a toujours des êtres insatisfaits sensuellement. Voilà pourquoi, nous devons apprendre à jouir de tous nos sens et à faire découvrir à ceux qui nous entourent leur sensualité... » (Cf. ouvrage Accueillir les Extra-Terrestres, chapitre Qu'est-ce que le plaisir?)

Une vie sexuelle harmonieuse a des impacts importants non seulement pour l'individu mais aussi pour l'humanité toute entière qui bénéficie des talents et richesses individuels qui s'expriment. Et cela a aussi des incidences pour faire baisser le taux d'agressivité sur la planète. Cela est confirmé de plus en plus par les sciences. Prescott, neuropsychologue exprime : « Quand les circuits du plaisir sont allumés, ceux de la violence sont éteints et vice et versa ». (Cf. Le plaisir du corps et l'origine de la violence par James W. Prescott, tiré de The bulletin of the Atomic Scientits , Novembre 1975)