(Communiqués de presse de Clitoraid) “Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies déclare que le monde doit s'unir pour éliminer la violence à l'égard des femmes qui inclut le viol, l'esclavage sexuel et la violence conjugale, mais cela doit biensur aussi viser cette tradition barbare qu'est l'excision” explique Nadine Gary, directrice des communications pour Clitoraid, une ONG internationale basée aux USA, dans une déclaration publiée aujourd'hui.
(Communiqués de presse de Clitoraid) “Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies déclare que le monde doit s'unir pour éliminer la violence à l'égard des femmes qui inclut le viol, l'esclavage sexuel et la violence conjugale, mais cela doit biensur aussi viser cette tradition barbare qu'est l'excision” explique Nadine Gary, directrice des communications pour Clitoraid, une ONG internationale basée aux USA, dans une déclaration publiée aujourd'hui.
Durant la Journée Internationale pour Éliminer la violence à l'Égard des Femmes, du 25 novembre, Gary ajoute que Clitoraid planifie des “Marches silencieuses” dirigées contre l'excision ainsi que le viol, la violence conjugale et tout autre acte de violence envers les femmes.
Clitoraid lutte contre l'excision depuis 2006.
“Nous offrons une chirurgie réparatrice du clitoris pour les victimes de l'excision" explique Gary. “L'ONG Clitoraid a été fondée selon l'inspiration humanitaire de Rael, leader spirituel du Mouvement Raelien International après qu'il ait pris connaissance de cette technique chirurgicale qui peut restaurer le clitoris des femmes excisées. En mars prochain, au Burkina Faso, en Afrique de l'ouest, nous ouvrirons le premier hôpital au monde dédié à cette chirurgie. Elle sera offerte gratuitement à toutes les femmes qui souhaitent se faire opérer."
L'équipe médicale de Clitoraid est entièrement composée de personnes bénévoles.
“Des chirurgiens bénévoles tels que le Dr. Marci Bowers et le Dr. Harold Henning se rendront au Burkina Faso pour lancer cette mission humanitaire historique.” Gary explique. “Grâce à la générosité de ces docteurs et la science moderne, les victimes de l'excision retrouveront le sens du plaisir physique qui leur a été si cruellement coupé. Leur dignité de femme sera enfin entière.”
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, à l'heure actuelle, approximativement 165 million de femmes et filles endurent les conséquences de l'excision. Bien que beaucoup d'entre elles soient africaines, Gary signale que le problème est maintenant d'envergure mondiale.
“Alors qu'environ 92 million des victimes de l'excision vivent en Afrique, des millions vivent en occident, aux USA, au Canada, en Europe, en Australie suite à l'immigration,” explique-t-elle, ajoutant que l'excision d'innocentes petites filles et de nourrissons constitue "une abomination contre les droits humains".
“L' Article I de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme stipule que tous les êtres humains sont nés libres et égaux en droits et dignité," indique Gary. "Cela signifie que l'intégrité de l'individu, sa dignité et l'autonomie physique de son corps, incluant ses organes génitaux, ne doivent aucunement être violés contre son gré."