Interrogé sur les mouvements "Occupy Wall Street" (OWS ou Les "Indignés" en Europe), Raël, leader spirituel du Mouvement Raëlien, a exprimé son entier soutien et a aussi ajouté que ces protestations n'allaient pas assez loin.

« La seule solution au problème mondial c’est le Paradisme », déclare-t-il dans un communiqué publié au début du mois.

Raël a officiellement lancé le concept d'organisation sociale qu'est le Paradisme en 2009. Il avait alors expliqué qu’il s’agissait d’une forme de communisme sans prolétariat et sans banques ni argent. Avec le Paradisme, tout être humain profiterait des avantages qu’apportent la science, la technologie et la prospérité, tout en respectant la planète (voir le site www.paradism.org).

« Tous ceux qui protestent en ce moment dans le monde entier, à l’instar de ceux qui prennent part aux mouvements OWS, ont raison de le faire, mais ils ne proposent pas de solutions », précise Raël dans sa déclaration. « Le Paradisme est la solution; c’est pourquoi j'ai demandé aux raëliens du monde entier qu’ils le proposent à ceux qui protestent dans les rues. »

Raël a longtemps prédit la chute du capitalisme, un système économique centré uniquement sur la croissance et dans lequel la compétitivité est louangée et l'accumulation de biens encouragée.

À l'opposé, Raël explique que l'avenir de l'humanité réside dans la coopération; où chacun travaille pour le bien de tout le monde. Il précise que dans une société paradiste l'argent n'existerait plus, puisque l'argent est le produit du pouvoir et de la compétition.

« Nous n’avons pas besoin d’argent si chacun travaille pour le bien de tous et que chacun s'entraide », souligne-t-il dans son communiqué.

Les Raëliens disent que le Paradisme est également une réponse à ceux qui prédisent que la chute du capitalisme amènera la pauvreté généralisée et l'embrigadement.

« Il n'y a aucune raison de sombrer dans la pauvreté, si on considère le niveau de technologie dont nous disposons aujourd’hui », poursuit Raël. « Si les bonnes ressources étaient dépensées pour utiliser notre technologie actuelle pour le bien-être de tous, plutôt que pour le financement de guerres, nous aurions suffisamment de robots pour faire notre travail et assez de nourriture serait produite pour tous. »

« C’est le moment pour une révolution mondiale », conlut-il. « C'est la seule façon de sauver l'humanité. »