Décision outrageante de la Cour Européenne des Droits de l'Homme: les Raëliens Suisses répondent par une campagne d'affichage sauvage et virtuelle


14 janv., 2011
 Aucun    

La Cour Européenne des Droits de l'Homme ayant donné raison au Tribunal Fédéral Suisse dans l'affaire qui l'oppose au Mouvement Raëlien au sujet d'un refus d'affichage dans les emplacements publics de la ville de Neuchâtel, les Raëliens Suisses ont décidé d'intensifier leur campagne d'affichage sauvage et virtuelle afin d'informer la population suisse du vrai danger qu'elle court.


13 Suisse01 2 La Cour Européenne des Droits de l'Homme ayant donné raison au Tribunal Fédéral Suisse dans l'affaire qui l'oppose au Mouvement Raëlien au sujet d'un refus d'affichage dans les emplacements publics de la ville de Neuchâtel, les Raëliens Suisses ont décidé d'intensifier leur campagne d'affichage sauvage et virtuelle afin d'informer la population suisse du vrai danger qu'elle court.

« Il est édifiant de constater que, pour la Cour Européenne, il est tout a fait normal qu'un gouvernement refuse a une association parfaitement légitime de s'exprimer dans les espaces publics prévus a cet effet » déclaré Brigitte Boisselier, porte parole du Mouvement Raëlien International. « Il ne peut pas y avoir de contradiction plus évidente des articles 10 et 18 de la Convention des Droits de l'Homme et le public Européen doit en être informé».

Cinq juges sur sept ont donné raison au Gouvernement Suisse mais deux juges ont souligné que ' l’affiche litigieuse en elle-même ne comporte rien qui soit illicite ou qui puisse choquer le public' , 'que l’association requérante n’est pas interdite en tant que telle et qu’elle existe en Suisse depuis 1977' et ' qu’une association est une entité juridique qui, lorsqu’elle fonctionne de manière légitime dans une société, a normalement la possibilité de diffuser librement ses idées et opinions et d’atteindre ses objectifs, sans obstacle, par les moyens que la société offre à tous ses membres. Le système juridique d’un Etat peut naturellement refuser la création d’une association dont il considère qu’elle viole les valeurs morales, politiques ou autres de la société qu’il représente. Toutefois, à partir du moment où l’Etat admet les objectifs de l’association, on peut supposer que cette association doit être libre de propager à la société dans laquelle elle fonctionne les idées directrices émanant des buts et des objectifs de son statut.»

« Il est édifiant de voir que seuls 2 juges sur 7 au niveau le plus élevé de nos institutions européennes perçoivent l'hypocrisie des jugements émis par les différents tribunaux que nous avons sollicités» ajoute Brigitte Boisselier. «Soit les idées prônées par le Mouvement Raëlien sont contraires au Droit de l'homme et auquel cas l'association suisse est démantelée, soit elles sont parfaitement acceptables au regard des Droits de l'Homme et dans ce cas elles ont droit de séjour dans tout emplacement public, mais on ne peut pas accepter la dichotomie appliquée par les autorités suisses».

Raël, leader du Mouvement Raëlien International, a depuis longtemps demandé à ce que tous les écrits religieux existants au monde, y compris ceux du Mouvement Raëlien, soient examinés par une commission des droits de l'homme indépendante afin que tout élément qui ne respecte pas la Convention soient immédiatement retiré. «Le refus d'affichage a été motivé par un examen de notre philosophie telle que perçue par le public sans un examen de nos écrits» commente Brigitte Boisselier.

«Les accusations mensongères de pédophilie et de dérives sexuelles colportées par les média sont reprises dans le jugement sans examen contradictoire alors que Raël lui même à maintes reprises a condamné la pédophilie en la qualifiant de maladie mentale ce qui est facilement vérifiable sur nos sites internet. Comment peut on nous refuser l'affichage alors que le Mouvement ne commet aucun acte criminel et accepter ceux des associations chrétiennes qui comptent un nombre inquiétant de pédophiles dans leur hiérarchie et les protègent et perpétuent des génocides en interdisant le préservatif. Si le refus est basé sur le fait qu'accepter une affiche signifie accepter les fondements de la philosophie de l'association concernée, cela veut-il dire que la ville de Neuchâtel cautionne les crimes pédophiles des prêtres catholiques résultant directement de l'application de leur philosophie ? La discrimination et l'hypocrisie crèvent les yeux de tout lecteur impartial. Ce jugement restera une tache indélébile dans l'histoire des Droits de l'Homme».

13 Suisse02