A Propos de Ceux qui quittent le Mouvement


27 mai, 2005
 Aucun    Philosophie

Lorsque l'on décide de se séparer de quelqu'un que l'on aime parce qu'on réalise que notre évolution fait qu'on grandirait plus vite si l'on n'était plus ensemble, on a toujours le choix de rendre l'expérience négative ou d'en faire un acte d'amour.


maitreya59.jpgLorsque l'on décide de se séparer de quelqu'un que l'on aime parce qu'on réalise que notre évolution fait qu'on grandirait plus vite si l'on n'était plus ensemble, on a toujours le choix de rendre l'expérience négative ou d'en faire un acte d'amour. On peut haïr celui ou celle que l'on a adoré, chercher à faire en sorte que ses amis se détournent de tout contact avec lui (ou elle), s'envoyer des insultes, voire même des objets au visage et créer une atmosphère infernale qui fera que tout rapprochement futur sera impossible. Ou l'on peut, avec encore plus d'amour que lorsque la relation a débuté, et que cet amour n'était en fait qu'une forme de dépendance hormonale, et donc rarement consciente, se séparer harmonieusement. Dire « Merci pour les merveilleuses années que la vie avec toi m'a données et le développement exceptionnel de ma personnalité que cela a permis. Mais maintenant mon évolution fait que je ne souhaite plus continuer cette relation car il me semble que, et toi, et moi, nous grandirons d'avantage en nous séparant. » Et on se sépare harmonieusement.
Cette attitude positive permet même éventuellement aux gens qui se séparent de pouvoir un jour, s'ils le souhaitent et parce que justement ils se manifestent mutuellement un respect et un amour  magnifique de pouvoir se retrouver et eventuellement de revivre ensemble. Ce qui est impossible quand on se quitte avec haine et mépris. C'est exactement la même chose sur les plans professionnels et philosophiques. Si on décide de quitter le Mouvement  parce qu'on a l'impression de ne plus être en phase avec ce qui s'y passe et que notre évolution personnelle serait plus forte en dehors, on peut aussi le faire avec haine et rancoeur, ou le faire harmonieusement et avec Amour en gardant ainsi la porte ouverte à un éventuel retour futur. Quelques Raëliens ont, au fil des ans, quitté le Mouvement avec haine, en essayant de tout détruire en partant,  en salissant ce qu'ils ont adoré, en essayant d'entraîner avec eux leurs amis, et en allant même jusqu'à contacter les médias ou les sites anti-raëliens pour mieux nuire. D'autres sont aussi partis, mais en  remerciant le Mouvement pour les années merveilleuses et les expériences fantastiques qu'ils avaient vécues, discrètement et en souhaitant le meilleur à notre organisation et aux amis qu'ils s'y étaient faits. Et ils ont ainsi gardé la possibilité, s'ils le souhaitaient un jour, de revenir. Comme Philippe Chabloz, qui a pris quelques années de recul pour mieux revenir et être maintenant le merveilleux Guide National Suisse. On pourrait aussi citer Jean Claude, qui a dit à tous les aigris qui le contactaient alors « Ne comptez pas sur moi pour rejoindre le club des frustrés du Mouvement Raelien. J'y ai appris beaucoup et ma route me conduit ailleurs mais sans aucune haine ni sentiment négatif. » ... Ou comme Léar qui a toujours  refusé des entrevues avec des médias  souhaitant le voir déverser des ordures sur notre organisation...
Le choix entre le positif et le négatif est permanent dans notre vie mais il est encore plus important au moment des séparations, qu’elles touchent notre vie sexuelle, professionnelle ou spirituelle. On peut se lamenter sur les années que l'on a "perdues" avec quelqu'un ou quelque chose que l'on qualifie soudainement de trompeur, menteur, et ne correspondant pas à ce qu'on cherchait vraiment, ou on peut le remercier pour les années merveilleuses que l'on a passé avec lui et tout ce que l'on a appris. Car on a vécu cela de
notre plein gré et en l'ayant choisi. En salissant ce que l'on a aimé on salit aussi  sa propre conscience qui nous a fait librement décider de vivre avec.
 Les séparations sont les moments les plus forts  et qui font le plus grandir dans notre vie. Il faut en faire des experiences positives et être totalement concentré  pour que l'amour et le respect y soient les uniques sentiments présents. Alors on continuera de grandir sans regarder le passé qui est toujours un frein, et on pourra même éventuellement revenir vers ceux ou ce que l'on a aimé pour faire un autre bout de chemin ensemble. RAEL