Le gouvernement australien a annoncé que l’on assistera dans les prochains mois aux premières excuses formelles au peuple aborigène de la part du parlement.
Le gouvernement australien a annoncé que l’on assistera dans les prochains mois aux premières excuses formelles au peuple aborigène de la part du parlement. Cela visant les « Générations volées » - afin de regrouper les australien aborigènes et les habitants du détroit de Torres qui ont été retirés de leurs familles quand ils étaient enfants et déclarés pupilles de la nation, les parents n’ayant plus aucun droit parentaux, à cause de différents actes du parlement.
Depuis des générations, des centaines d’enfants de ce type ont été donnés à des familles blanches ou à des institutions, jusqu’en 1969.
Environ 40 ans plus tard, l’Australie est enfin prête a présenter des excuses. Certain disent de ce geste est porteur d’un grande symbolique, mais pour Raël, ces excuses soudaines sont insuffisantes.
« La compensation ne doit pas seulement être monétaire, mais un état indépendant doit être crée pour ces habitants aborigènes » explique Raël. « Et cela devra établi or de l’appellation « aborigène », qui est un nom donné par les sanglants envahisseurs Européens. Ces personnes sont le peuple palestinien d’Australie à la honte de la génération actuelle. »
Raël dit que les droits de l’homme, au vu des abus et du génocide perpétré contre ces habitants, n’ont jamais été respectés par les autorités australiennes.
« Si ces soudaines excuses n’attribuent pas de culpabilité aux génération actuelles d’australiens, cette omission ne les absout pas de leurs responsabilités quant aux réparations pour les crimes commis », dit il. « Ils ne peuvent pas juste êtres désolés pour les crimes commis, et faire comme si rien ne s’était passé. Ils bénéficient toujours de leurs crimes depuis, ils doivent maintenant assumer la responsabilité de réparer les dommages faits à ces peuples indigènes. »
Il ajoute que la seule manière de faire de telles réparations est de changer la politique d’assimilation en place et de créer un état indépendant pour ceux qui ont été spoliés.
« Les indigènes australiens ont besoin de beaucoup plus qu’un simple « désolé ». Il est temps de décoloniser l’Australie, qu’elle soit enfin libre » il déclara.
(Sur la photo, Raël est accueilli par un groupe d’indigènes australiens à l’aéroport de Brisbane en 2006)