Le danger de la soumission à l’autorité


30 avril, 2017
 Aucun    Europe

Les médias sont un puissant instrument de pouvoir, qui manipulent aussi bien l’être humain que les politiques.


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Quels sont les dangers de la soumission à l’autorité ?

« Déresponsabiliser l’homme au maximum, c’est le souci principal de ceux qui imposent leur volonté aux hommes de la Terre… »
Accueillir les Extraterrestres – Chapitre III Une religion athée – La déresponsabilisation.

Des expériences montrent le danger de la soumission à l’autorité. (Voir cet article)


Expérience de Milgram et médias

Les médias sont un puissant instrument de pouvoir, qui manipulent aussi bien l’être humain que les politiques. C’est ainsi qu’en 2010, Maitreya RAËL commentait la diffusion d’un jeu télévisé se basant sur l’expérience de Milgram et la soumission à l’autorité.

Avec « le jeu de la mort », France 2 a transposé à la télévision l’expérience menée à l’université de Yale par Stanley Milgram dans les années 1960 pour sonder les mécanismes de la soumission des Allemands aux nazis.

Pour cette expérience, 80 personnes volontaires n’ayant jamais participé à un jeu télévisé ont été recrutées pour, leur a-t-on dit, tourner l’émission test d’un nouveau divertissement, « La Zone Xtrême »…

« En perdant sa capacité de jugement et sa conscience, en se laissant manipuler par les médias et les pouvoirs, tout être humain, sans exception, est capable de n’importe quel crime. C’est ce que l’on a vu sous le régime nazi et dans bien d’autres génocides.

Mais c’est également ce que l’on voit en France avec la haine « anti secte » générée par les médias en mal d’audimat et des politiciens en mal d’électeurs. L’utilisation de l’infâme rapport sur les « sectes dangereuses », pointant du doigt des minorités dont le seul crime est de penser différemment, est très révélateur. Cela montre une complicité réelle entre les médias et les politiciens comme le procès de Nuremberg l’a montré en condamnant à mort un journaliste allemand ayant incité à l’antisémitisme. Toutes les soi-disant « belles consciences » qui prétendent regretter avoir commis de tels actes en se soumettant à l’autorité de la télévision, n’hésiteraient sûrement pas, dès le lendemain, à discriminer ou à insulter le membre d’une « secte », montrant qu’il ou elle n’a rien retenu de sa prétendue « prise de conscience ».

Et les chiffres de ceux allant jusqu’aux décharges mortelles auraient sûrement été nettement plus élevées si les victimes avaient été Juifs, noirs, arabes, ou raëliens. Seule une action concertée des autorités et des médias, pour rééduquer les gens à ne plus haïr les différences, et ce dès l’école, pourra changer cela. Alors seulement pourrons-nous espérer une société meilleure. Sinon rien ne changera et les médias criminels et les
politiciens pourris continueront de jeter des minorités innocentes en pâture aux haineux. »
– Maitreya Raël –


La télévision française lance ainsi le débat sur son propre pouvoir

La diffusion d’un tel documentaire qui filme un jeu factice, « le Jeu de la mort », met en scène des candidats qui de bonne foi obéissent aux consignes jusqu’à se muer en tortionnaires à l’égard de l’un d’entre eux.

Le Jeu De La Mort 1Le but : soumettre un candidat – en fait un comédien – à une série de questions. La punition? Une décharge électrique allant crescendo, de 80 à… 460 volts. A chaque mauvaise réponse, le public, également recruté sans avoir été prévenu de l’expérience, crie « châtiment » et une décharge doit être administrée.

Le faux candidat, Jean-Paul, que les questionneurs ne voient pas, fait entendre sa douleur: des petits cris, puis des hurlements, des supplications demandant de cesser le jeu, avant de ne plus donner signe de vie. Pourtant, 80% des questionneurs vont jusqu’au bout du jeu à mesure qu’il se transforme en séance de torture. Seulement 16 des candidats ont abandonné le jeu résistant à l’autorité de la télévision.

« Les questionneurs ne sont pas dominés par un rapport hiérarchique mais sous l’emprise du pouvoir de la télé. Un système qui écrase, un totalitarisme tranquille », conclut Jean-Léon Beauvois, chercheur en psychologie sociale, qui a participé à l’expérience.


Jusqu’où irait un citoyen « honnête » sur ordre d’une autorité ?

En 2017… Faut il s’étonner du climat de racisme religieux et de haine qui règne en France quand, depuis des décennies, une chasse aux minorités est engagée.

Interrogeons nous : jusqu’où serait prêt à aller un citoyen « honnête », sur les ordres d’une autorité ?

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