Ce 9 décembre une délégation raëlienne s'est rendue à Vienne pour participé aux sessions de travail ‘’Freedom of Religion or Belief - Supplementary Human Dimension Meeting’’ de l'OSCE - Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe [1] - afin de dresser l'état des lieux des discriminations subies par les minorités religieuses en France et en Belgique en raison des politiques gouvernementales de ces pays.
Ce 9 décembre une délégation raëlienne s'est rendue à Vienne pour participé aux sessions de travail ‘’Freedom of Religion or Belief - Supplementary Human Dimension Meeting’’ de l'OSCE - Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe [1] - afin de dresser l'état des lieux des discriminations subies par les minorités religieuses en France et en Belgique en raison des politiques gouvernementales de ces pays.Constatant que les deux pays francophones n’ont toujours pas décidé d’adopter les standards de l’OSCE en ce qui concerne la liberté religieuse, la délégation raëlienne a demandé à l’OSCE et à chaque pays présent de faire le nécessaire pour que la France et la Belgique cessent « cette situation lamentable ».
Eric Remacle, responsable juridique du Mouvement Raëlien en Europe et membre de la délégation, a précisé : « Malgré les nombreuses plaintes et avertissements de différents mouvements des droits de l’homme et des officiels de l’OSCE ces deux pays appliquent toujours leurs politiques de harcèlement envers les minorités religieuses. »
Il y rappelle la problématique belge et française.
"Je constate que si, après 8 ans d’intervention auprès des instances nationales et internationales, rien n’a changé, c’est qu’il s’agit là d’un problème de paradigme, de sophisme. En effet, dans l'esprit des responsables politiques français et belges se tapit la ‘’croyance irrationnelle’’ que minorité spirituelle = secte et que secte = danger." précise M. Remacle.
" Or la force du paradigme, c’est que quelque soient les arguments ou preuves avancés pour justifier leurs politiques dangereuses et anti-démocratiques, ces responsables sont incapables de le voir la réalité factuelle, et, par conséquence, ne changent pas. Cela est comparable à une forme de fanatisme religieux."
Il a également été souligné que quand les dites "dérives" sont le fait de majorités religieuses, la Miviludes française et le Ciaosn belge se taisent comme nous pouvons le constater avec l’église catholique et le nombre inimaginable de prêtres pédophiles reconnus coupable de crime.
"Si un groupe religieux minoritaire cumulait avec autant d’horreur toutes ces mêmes dérives sectaires citées dans les médias, ces deux organismes d’état l’auraient expressément déjà condamné sévèrement en tant que « secte » et « organisation sectaire nuisible » et les responsables seraient déjà tous en prison avant même un jugement." dénonce M. Remacle. "Mais la MIVILUDES française et le CIAOSN belge se taisent quand il s’agit des quelques grandes religions majoritaires".
Il constete que cet acharnement envers les minorités religieuses depuis 15 ans a créé une haine et un mépris social réel, divisant tant la société française que la société belge. "Exit" la paix sociale…
Selon les avocats du Mouvement Raëlien, "il est plus facile de défendre un terroriste qu’un membre d’une minorité qui se bat par exemple pour une garde parentale alternée en cas de divorce".
Cette haine de l’autre est donc entretenue à partir des plus hautes instances de l’état belge et français où bon nombre de circulaires et de documents d’états mentionnent encore aujourd’hui les termes " lutte contre les sectes".
M. Remacle réaffirme devant l’OSCE : « notre seule chance d’être respectée en tant que nouvelle religion et de vivre en paix réside dans le respect des droits de l’homme et les institutions supranationales ; et réside donc en vous, officiels de l’OSCE, pour forcer ces deux pays à respecter les standards européens".
Suite au discours tenu par Eric Remacle pour défendre la liberté religieuse des minorités spirituelles à l’OSCE, celui-ci a reçu une réponse officielle des ambassadeurs français et belge, ainsi que les félicitations de plusieurs officiels de l'OSCE et des mouvements des droits de l'homme.
Intégralité des discours sur:
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[1] Voir:
site de l'OSCE