Une centaine de Raëliens de toute l'Europe étaient présents, pour cette manifestation.

Une centaine de Raëliens de toute l'Europe étaient présents, pour cette manifestation. Marcel Hoffmann, guide national de l'Allemagne, revient sur son déroulement.
« Arrivé sur les lieux, j’ai constaté la présence des forces de l’ordre qui m’ont rappelé l’interdiction d’afficher des swastikas. Il n’était pas possible de suivre le parcours comme nous l’avions prévu, avec un panneau composé de six swastikas anciennes (juive, chrétienne, islamique, chinoise, hindoue et bouddhiste) ».
Dans ce contexte, la manifestation n’avait plus lieu d’être puisqu’il s’agit d’une journée de réhabilitation de la swastika . Les raëliens, qui soulignons le, s’étaient déplacés d’Italie, de Suisse, de Belgique, de France, pouvaient afficher uniquement le symbole raëlien. Mais aucune exposition de swastikas n’était possible.

« C’est d’autant plus hypocrite que des lieux comme la résidence du président allemand porte des ornements en forme de swastikas », ajoute Marcel Hoffman qui, malgré cette interdiction imposée par la ville, a choisi de ne pas se plier aux ordres (voir les photos de Swastika du palais Bellevue:
www.proswastika.org/page.php?6.14) « Cette interdiction est contraire aux Droits de l’Homme », explique-t-il. « Pourquoi devrai-je me soumettre à ces ordres qui enfreignent illégalement la liberté religieuse ? C’est la raison pour laquelle j’ai personnellement décidé de défier l'interdiction de la ville et de montrer des panneaux avec des swastikas anciennes expliquant la vraie origine ».
Les forces de l’ordre sont alors intervenues en confisquant le matériel et en signifiant qu’ils engageraient un procès.
Ce procès sera le moyen de lever un grand tabou dans la société allemande où l’affichage de swastikas est passible d'une peine allant jusqu'à 3 ans de prison et de redonner enfin sa vraie valeur à ce symbole très ancien.