Daniel Chabot, Évêque de la religion raëlienne, et Michel et Sylvie Chabot, Prêtres raëliens, comparaîtront devant le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario, aujourd'hui mercredi 8 décembre 2010, contre la direction du Conseil scolaire catholique franco-nord de l’Ontario.

Daniel Chabot, Évêque de la religion raëlienne, et Michel et Sylvie Chabot, Prêtres raëliens, comparaîtront devant le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario, aujourd'hui mercredi 8 décembre 2010, contre la direction du Conseil scolaire catholique franco-nord de l’Ontario.
Daniel, Michel et Sylvie Chabot sont co-fondateurs de l'Académie de Plaisirologie et d'Intelligence Émotionnelle (APIE). Auteurs d’un livre sur les applications pédagogiques de l’intelligence émotionnelle, Daniel et Michel Chabot ont créé un programme de formation destiné aux enseignants.
Rappelons les faits. En 2005-2006, Daniel et Michel Chabot avaient dispensé plusieurs journées de formation sur la pédagogie émotionnelle à des dizaines d’enseignants du Conseil scolaire du district catholique de l’est de l’Ontario. Très satisfaite de ce programme de formation, Mme Lynn Charbonneau coordonnatrice PARE remet à Mme Sylvie Chabot les coordonnées de tous les Conseils scolaires catholiques francophones de l’Ontario et encourage celle-ci à leur proposer cette formation. Sylvie Chabot, chargée du développement à l'APIE, sollicite la plupart de ces conseils scolaires. Plusieurs manifestent de l’intérêt et leur intention de faire appel aux services de l’APIE. Parmi eux, Mme Gisèle Landriault, du Conseil scolaire catholique Franco-Nord de l’Ontario, invite M. Daniel Chabot à venir animer deux ateliers d’introduction à la pédagogie émotionnelle le 17 novembre 2006. Emballée par cette journée, elle achète une quarantaine de livres et signe un contrat pour 8 jours de formation (prévus les 29, 30, 31 janvier, 1er février, 20 avril, 28 juin, 20 et 21 août 2007) puis elle manifeste son intention d’ajouter d’autres journées ultérieurement. De plus, Mme Landriault parle de ces formations à plusieurs Conseils scolaires; ce qui génère plusieurs contacts sérieux et des intentions imminentes de conclure des ententes.
Le 2 mars 2007, Mme Landriault entre en communication téléphonique avec Mme Sylvie Chabot et lui annonce son intention de mettre fin aux contrats et de rompre toute relation d’affaire avec l’APIE. Elle explique avoir appris que la famille Chabot était liée au Mouvement Raëlien et que cela posait problème. Quelques jours plus tard, elle explique à Mme Chabot : « que le produit est excellent… mais sachant maintenant le lien de vos gens avec la religion raëlienne, bien nous on doit cesser notre lien d’affaire... ». À partir de ce moment précis, toutes les communications avec les autres Conseils scolaires ont été subitement rompues. Les trois membres de la Religion raëlienne présenteront au Tribunal des droits de la personne de l’Ontario toutes les preuves démontrant sans l’ombre d’un doute que Mme Landriault a posé des gestes de discrimination religieuse à leur égard et qu’en plus, elle a sali leur réputation auprès des autres conseils scolaires de l’Ontario.
« Il n’y a aucun doute qu’il s’agit d’un cas de pure discrimination fondée sur la religion et cela est fortement condamné par le Code ontarien des droits et libertés de la personne. Nous irons jusqu’au bout pour faire condamner ce Conseil catholique et ses dirigeants et obtenir réparation des dommages subits », déclare M. Daniel Chabot.