Les Raëliens dénoncent mondialement la discrimination religieuse en Suisse


24 févr., 2005
 Aucun    Monde

Après la décision de justice du tribunal fédéral qui a donné raison à un cafetier de Genève qui avait refusé de servir une bière à un client pour le seul motif qu'il était raëlien, Raël, leader du Mouvement Raëlien, a demandé aux 65 000 membres du Mouvement Raëlien répartis dans 86 pays de manifester devant les ambassades et consulats suisses pour dénoncer la discrimination religieuse dont les Raëliens sont victimes en Suisse.


Après la décision de justice du tribunal fédéral qui a donné raison à un cafetier de Genève qui avait refusé de servir une bière à un client pour le seul motif qu'il était raëlien, Raël, leader du Mouvement Raëlien, a demandé aux 65 000 membres du Mouvement Raëlien répartis dans 86 pays de manifester devant les ambassades et consulats suisses pour dénoncer la discrimination religieuse dont les Raëliens sont victimes en Suisse. Il déclare :" La récente décision du Tribunal Fédéral signifie qu'à partir de maintenant il est permis en Suisse à tous les cafetiers, restaurateurs et autres commerces, de refuser de servir les Raëliens en toute impunité. Il était jadis écrit sur les portes des commerces "interdit aux Juifs", ou "interdit aux noirs". Il peut maintenant être écrit "interdit aux Raëliens" et avec l’approbation des autorités Suisses.
De plus avec la condamnation du Raelien suisse qui s'est vu refuser une bière à 4000  FS d'amende, de la même façon que le juif et le noir avaient  de toutes facons tort  autrefois à cause de leur différence, maintenant les Raeliens ont tort de toutes facons pour la seule raison qu'ils utilisent leur liberté religieuse en étant Raeliens. Cette décision de "justice" qui ne respecte même pas la loi Suisse contre la discrimination en prétextant  que le Mouvement Raelien n 'est pas une religion   est une monstruosité qui va salir planétairement la réputation de tolérance de la confédération Helvetique si elle n 'est pas annulée. Elle fait des Raeliens Suisses qui paient leurs impots comme tout le monde des sous citoyens. Elle est également anticonstitutionnelle car la séparation de l 'Eglise et de l Etat interdit aux autorités de décréter quelle organisation est ou non une religion. Enfin la deuxième fausse excuse du tribunal fédéral pour justifier sa décision de dire que le Raelien n'avait pas subi de dommages  psychiques graves suite au refus de le servir, est particulièrement révoltante et monstrueuse, Elle revient à dire que seuls ceux qui sont psychologiquement gravement atteints par la discrimination raciale ou religieuse peuvent se plaindre, les autres n 'ont rien à dire. En d'autres termes si un juif ou un noir qui se voient refuser un service ne sont pas affectés psychologiquement , ils ne peuvent avoir recours à la loi contre la discrimination.

Inimaginable !  Les centaines de Raeliens suisses  qui vont désormais vivre en appréhendant de se voir humiliés par un refus publique d être servis dans les bars et restaurants  vont bien évidemment subir des souffrances psychologiques  terribles et que n'importe quel expert pourrait évaluer. Si le gouvernement Suisse ne fait rien pour corriger ce déni de justice immédiatement le Mouvement Raelien fera tout pour que la Suisse soit condamnée  par  la cour Européenne des Droits de l ‘Homme . J 'appelle tous les Raeliens à manifester publiquement contre cette discrimination et pas seulement les Raeliens , mais également tous les citoyens  suisses amoureux des libertés et qui sont choqués par le fait qu'un café puisse désormais afficher impunément sur sa vitrine "interdit aux Raeliens" . Le Mouvement Raelien va bien sur étudier les possibilités légales de faire casser ce jugement en Suisse mais également va avoir recours à la Cour Européenne des Droits de l'Homme afin de faire condamner la Suisse, et envoyer ce dossier à la commission du sénat américain chargé de surveiller les libertés religieuses en Europe et à la commission des affaires religieuses de l'ONU. Les représentants Suisses vont également demander à être reçus par le ministres fédéral de la Justice et par les membres du Gouvernement.