Derrière l'inauguration par le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, du nouveau parvis de Notre Dame, rebaptisé ‘‘Jean Paul II’’ en hommage à l'avant-dernier pape catholique, inauguration ayant eu lieu le dimanche 3 septembre 2006, on est en droit de se demander quel intérêt puissant a pu conduire Mr Delanoë à honorer l'un des plus grands homophobes du siècle dernier.

Derrière l'inauguration par le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, du nouveau parvis de Notre Dame, rebaptisé ‘‘Jean Paul II’’ en hommage à l'avant-dernier pape catholique, inauguration ayant eu lieu le dimanche 3 septembre 2006, on est en droit de se demander quel intérêt puissant a pu conduire Mr Delanoë à honorer l'un des plus grands homophobes du siècle dernier.
Serait-ce le même puissant lobby qui aurait conduit le maire et sa première adjointe à dresser une carte des sectes parisiennes en 2005 et à encourager les parisiens à signaler les membres des minorités religieuses de leur voisinage comme ils ont dû le faire pour les juifs le siècle dernier, avec la complicité du même puissant lobby ?
Le passé de l'église Catholique est lourd de guerres, de racismes et de sexisme. Son présent, en parfaite continuité, refuse homosexualité, divorce, préservatif, contraception, sciences nouvelles, en un mot tout ce qui fait la vie actuelle. Et le défenseur de ces valeurs anachroniques et criminelles, Jean Paul II, est celui qui se trouve honoré officiellement par le représentant de la ville de Paris depuis quelques jours.
Au nom de la laïcité, au nom du respect des droits de l'homme, au nom de tous ceux qui sont morts de faim alors que Jean Paul II vivait dans l'or, au nom des minorités privées de leur droit d'expression fondamentale, les Raëliens de France expriment leur révolte à voir un parvis mythique arboré le nom d'un efficace ‘‘sponsor du Sida’’, un ‘‘fossoyeur de l'humanité’’..