Sur fond de crise financière, le parcours professionnel et spirituel d'Henri Quinson, prend une dimension toute particulière.
Sur fond de crise financière, le parcours professionnel et spirituel d'Henri Quinson, prend une dimension toute particulière. Il y a 20 ans, ce franco-américain de 48 ans a quitté son job de trader à Wall-street pour rentrer dans un monastère cistércien. Surnommé le "moine des cités", il est aujourd'hui éducateur dans les quartiers pauvres de Marseille, en France.
"Cet homme à un parcours exemplaire" déclare Princess Loona, porte parole du Mouvement Raëlien en Europe. "Actuellement, peu d'êtres humains sont capables de renoncer au pouvoir de l'argent et de choisir la voie de l'amour pour donner un sens à leur vie en aidant les autres. Voici un modèle à suivre dans ce monde ou la violence et la loi du riche qui écrase le pauvre sont plus que jamais d'actualité".
"Posséder" ne suffisait pas à rendre cet homme heureux. Aujourd'hui, il donne un sens à sa vie en influençant positivement la société :"J'ai infiniment plus de pouvoir en tant que professeur qu'en tant que trader", car "la vraie richesse, c'est l'éducation", "seule apte à changer le monde" affirme-t-il.
"Tout lacher pour se consacrer au monde spirituel est en soit une démarche fantastique, mais le faire en décidant d'agir pour aider les autres est infiniment plus grand, particulièrement dans le domaine de l'éducation, clé d'un monde meilleur." poursuit Princess Loona.
C'est ce que Raël, fondateur et leader spirtituel du Mouvement Raëlien, enseigne en parcourant le monde pour donner des séminaires depuis près de 35 ans : "Ceux qui sont heureux sur Terre le sont parce qu'ils ont donné un sens à leur existance, parce qu'ils se sont rendus compte que l'Homme n'est pas qu'une accumulation de cellules, mais qu'il y a une vie spirituelle à l'interieure, quelque chose qui nous relie à l'infini qui nous compose et que nous sommes. Tout ce qui s'achète nous éloigne du bonheur. Le bonheur n'est pas un droit, il se cultive, en remplaçant, avant tout, la culture de "l'avoir" par la culture de "l'être" " (voir l'ouvrage de Raël, Le Maitreya, qui aborde notamment cette notion de bonheur, en téléchargement gratuit sur www.rael.org).
Soulignons qu'avant de rentrer au monastère, le moine a donné tout son argent à des associations caritatives, plus près, selon lui, du besoin des gens, que l'Eglise Catholique. Princess Loona commente: "En décidant de donner tous ses biens financiers à des associations caritatives et non pas à l'Eglise Catholique, M. Quison a fait preuve d'une grande sagesse car quand on voit l'opulence dans laquelle se vautre le Vatican (soit dit en passant : dont une bonne partie de la richesse provient des pillages de l'Amérique du sud, quand ce n'est pas au trafic d'armes !) tout en pronant la charité, on peut se poser des questions sur les dérives de cette institution."
Enfin, au sujet de la souffrance évoquée par l'ascète d'être privé de sexualité, Princess Loona propose: "Si Henri Quison souffre de l'absence des femmes dans sa vie, alors je l'invite à poursuivre sa vie spirituelle dans le Mouvement Raëlien où l'on peut être à la fois Prêtre, Evêque, où même Pape, tout en jouissant de tous nos sens. La vraie spititualité étant l'amour au quotidien dans le respect de soi et des autres, la liberté sexuelle est le meilleur moyen d'être encore plus efficace pour apporter du bonheur autour de soi. La liberté suppose la liberté d'être seul, d'être à deux, à trois... tant qu'il y a de l'amour. L'abstinence peut être un merveilleux moyen provisoire pour apprécier encore plus l'autre et la sexualité en toute conscience ."
Nous envoyons nos plus vives félicitations à Henri Quinson dont le désintéressement et la conscience sont des exemples dont notre humanité a tant besoin actuellement.