Erreur de jugement au Canada


11 sept., 2006
 Aucun    Enseignement

Si l’on peut lire dans quelques médias que certains se réjouissent du fait que Raël ait perdu, en première instance, son procès en diffamation contre le journaliste Denis Gratton, on peut se demander si Raël, après avoir été la victime de diffamation, n’est pas victime à nouveau de préjugés tels que ceux exprimés par le juge Laramée dans son jugement.


Justice Si l’on peut lire dans quelques médias que certains se réjouissent du fait que Raël ait perdu, en première instance, son procès en diffamation contre le journaliste Denis Gratton, on peut se demander si Raël, après avoir été la victime de diffamation, n’est pas victime à nouveau de préjugés tels que ceux exprimés par le juge Laramée dans son jugement.
Il est bon de se rappeler que des personnes qui, comme Raël, ont apporté la paix et l’amour à l’humanité ont, au cours de leur vie, été rayées et souvent condamnées par les juges de leurs époques; pour n’en citer que quelques-uns, Jésus et Socrate, rayés, condamnés et exécutés, ou même Gandhi que Winston Churchill avait traité de Fakir à demi nu. Mais revenons au fait de ce jugement qui nous concerne, pour qu’une image plus juste puisse être dégagée.

Voici donc un relevé et une analyse des paroles rendues par le juge Laramée concernant le Chroniqueur Denis Gratton quant à ses propos diffamants à l’endroit de Raël publiés dans le journal Le Droit du 23 janvier 2003. À noter que les nombres entre parenthèses réfèrent aux articles du jugement du 21 juin 2006.
À l’article (105), le Juge prononce: > On peut se demander ici pourquoi monsieur Gratton n’est pas condamné pour diffamation, puisque les faits sont reconnus !

Le Juge Laramée va alors évoquer le contexte dans lequel cet article est écrit, notamment l’ensemble des publications injurieuses faites sur Raël à cette époque : la réussite du clonage du premier bébé humain venant d’être annoncée.
Ainsi, à l’article (112), on peut lire:
>
Et en (148):
>
Cela signifie-t-il que des termes de nature diffamatoire ne le sont plus quand ils sont repris par d’autres, que le nombre des insultes diminue la gravité des propos? Si l’agression avait été physique plutôt que verbale, le fait que quelqu’un soit assailli à plusieurs reprises par plusieurs attaquants diminue-t-il la responsabilité de chacun?

Le Juge Laramée évoque aussi ce qu’il appelle la toile de fond, c'est-à-dire, pour la plus grande part, un résumé des Messages rapportés par Raël pour justifier son jugement.
Les articles (9 à 63) énoncent ce résumé, fait par ailleurs sur un ton condescendant, où l’on sent bien que le juge n’apprécie ni Raël ni les Messages.
Ainsi, à l’article (9), le juge explique:
>

Par cette phrase, le Juge suggère-t-il que les personnes qui donnent crédit aux écrits de Raël sont dénuées d’intelligence? Insinue-t-il que les savants titulaires de Doctorats (Ph.D.) qui comprennent et adhèrent aux propos de Raël soient des imbéciles? Le préjugé ainsi exprimé dès le premier article n’est-il pas flagrant?
Plus loin, il continue avec l’article (55):
>
Que pensez-vous de l’emploie du terme > : ne révèle-t-il pas à nouveau un préjugé négatif de la part du dit juge?
Mais ce juge va encore plus loin quand il traite Raël de menteur, chose en soit inadmissible.
Au nom de quelle vérité absolue le juge peut-il affirmer à l’article (149):
>

Et en (150):
>
Le Juge Laramée, bien qu’il s’en défende, étale à nouveau ses préjugés à l’encontre d’une religion et de son chef.
On peut se demander, lorsque le juge qualifie le récit de la rencontre de Raël avec un Eloha d’hallucinations et de fantasmes, si cela exprime l’opinion que le juge pourrait avoir de toutes les religions ou seulement de la religion Raëlienne.
En effet, pourrait-il considérer d’hallucinations et de fantasmes certains dogmes de la religion catholique comme la naissance virginale de Jésus, la capacité de Jésus à marcher sur l'eau, la résurrection des morts ainsi que de l’infaillibilité du Pape?

Pourrait-il considérer le Pape de menteur quand il exprime ces dits fondements de la religion catholique? Sans doute, il y a là deux poids deux mesures et il est regrettable que chaque nouvelle religion doive faire face aux préjugés de son temps. Le Juge Laramée aurait-il oublié que Jésus fut condamné à son époque par des juges comme lui ?
Voici un autre exemple qui illustre notre justice d'aujourd'hui. Imaginons le Dalaï Lama devant les tribunaux. Est-ce qu'il viendrait à l'esprit d'un juge de rendre son jugement sur la base décisionnelle que le Dalaï Lama soit menteur, qu'il hallucine et qu'il fantasme après que celui-ce ait affirmé qu'il est la réincarnation du Bouddha? Pourtant c'est exactement ce que le juge a fait avec un autre chef religieux .... Raël.

Si l’on se réfère à l’article 2b de la Charte Canadienne et l’article 3 de la Charte Québécoise des droits de la personne, voici donc la conclusion évoquée par le Juge Laramée, évoquant le contexte et la toile de fond, concernant la réclamation de Raël (155):
>
Tout cela démontre qu’il y a erreur sur l’objet du procès : ce ne sont pas les propos diffamants du journaliste Gratton qui furent jugés, mais bel et bien Raël lui-même. Selon l’analyse ici démontrée, le juge Laramée n’a pas bien fait son travail et a commis des erreurs déterminantes de droit. C’est la raison pour laquelle Raël portera appel de cette décision. Aucune victoire juridique ne sera facile car avant de gagner devant la justice des hommes, une lutte contre les préjugés négatifs semés par les médias envers le raëlisme et Raël lui-même est à vaincre.
Si un tel jugement vous étonne et vous chagrine, pensez à Gandhi, rayé et condamné à plusieurs reprises pour ses actions non violentes et aujourd’hui considéré comme un exemple par tous.

Raël est celui qui peut apporter la paix et le bonheur à toutes les nations, ne nous laissons pas distraire de ce but magnifique par les médisances de quelques-uns.