Par Lisiane Fricotté, juriste, DEA Libertés publiques et Droit de l'Homme«L’homme n’est pas fait pour travailler à des travaux forcés. Vous êtes tous des condamnés aux travaux forcés à perpétuité, avec une remise de peine vous permettant d’être libérés pour la retraite à soixante ou soixante cinq ans », écrivait Raël en 1977 (
La Géniocratie, chapitre
Aux travailleurs qui ne font pas ceux qu’ils aiment. Téléchargement gratuit :
cliquez-ici).
Texte ô combien d’actualité à l’heure où des responsables politiques français de tout bord ne cessent de clamer leur volonté d’ « en finir avec la réduction du temps de travail », évoque les 35 heures de travail par semaine comme étant responsable de tous les maux.
Un monde d’illusions A contre courant des réalités, ces discours idéologiques constituent de véritables anachronismes, des non sens, lorsque l’on observe les aspirations profondes de l’être humain mais aussi les évolutions économiques, scientifiques, sociologiques. Ils entretiennent l’idée illusoire que le plein emploi est possible, que le travail est indispensable. Ces illusions conduisent à opposer ceux qui ont du travail, ceux qui n’en ont pas, ceux qui sont écartés du système financier, ceux qui en tirent profit. Ce sont les mêmes idéologies qui ont été développés lors du débat sur la retraite (voir l'
article du même auteur:
Un nouveau modèle de société plus juste, à portée de l’humanité)
Versus la science au service de l’HumainLes Raeliens, guidés par leur chef spirituel, le Miatreya Raël, prônent une philosophie d’épanouissement de l’être humain, en accord avec sa quête de spiritualité et de plaisir.
« L’homme est fait pour le plaisir, la machine pour travailler » (
La géniocratie, chapitre précité).
Fort heureusement, la science et la technologie nous amènent inexorablement vers une société non seulement sans travail obligatoire mais aussi et surtout sans argent. En effet, « le jour où toute la production d'outils, de services et de ressources peut être efficace sans qu'aucun humain ne soit impliqué, alors elle doit être entièrement nationalisée. La nationalisation de toute la production rend l'argent désuet puisque les robots n'ont pas besoin de salaire et que tous les produits élaborés et les services rendus par des robots peuvent être gratuits » (Newsletter
Contact n° 360, 1er septembre 64 (2009).
C’est ce que permettra notamment la nanotechnologie, cette robotisation à l'échelle de l'atome, qui sera capable de produire tout bien de consommation sans intervention humaine.
Dans cette société, chacun pourra acquérir ce qu'il désire sans contrepartie et ne se préoccuper que de son bien-être et de son épanouissement, débarrassé de l'obligation de travailler pour produire biens et services. L'être humain pourra enfin consacrer tout son temps à ce pour quoi il a été créé : penser, créer, s'épanouir.
Ce monde sans travail et sans argent, réalisable en peu de temps vu la vitesse exponentielle des progrès de la science et de la technologie, suppose un changement de valeurs sur lesquelles repose le fonctionnement de notre société.
Cela nécessite d’investir les sommes englouties dans les budgets militaires de la planète, dans la transformation des usines, des lieux de production et des bureaux et cela implique aussi d’accorder la priorité à l’éducation en donnant à l’enfant des outils adaptés et des valeurs différentes.
… « Il ne faut plus élever vos enfants suivant ces trois vieux préceptes primitifs : travail, famille, patrie, mais au contraire selon les suivants : épanouissement-liberté-fraternité universelle. » (
Le Message donné par les Extra terrestres, chapitre: La deuxième rencontre, le paradis terrestre).
Cette vision de la société humaine paradisiaque en gestation porte un nom évocateur : le paradisme.
Ce concept est développé sur le site
www.paradism.org.
Il va de soi que le paradisme ne pourra être mis en place que démocratiquement, par une majorité de citoyens convaincus des bienfaits de ce nouveau type de société. Le Paradisme comme son nom le suggère, fait de la planète un paradis dont le moteur devient le pouvoir de la conscience qui s’exprime dans l’amour universel.