Monde

Procès d'Angers : Hypocrisie journalistique


04 mars, 2005
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En ce moment se déroule à Angers le jugement d'une importante affaire de pédophilie.

En ce moment se déroule à Angers le jugement d'une importante affaire de pédophilie. Il reflète la misère humaine produite par notre société, et son incapacité à résoudre pour eux les problèmes des plus démunis. Dans la presse et les médias, il n'a jamais été fait mention de la croyance des accusés. Cette remarque peut paraître déplacée ou incongrue, mais en fait elle est au cœur d'un problème largement créé par les journalistes. En effet, si l'un ou plusieurs des accusés avait fait partie de ce qu'on appelle vulgairement une "secte", cela aurait été mentionné.

On suppose que les malheureux à la barre sont donc tous de confession judéo-chrétienne ou athée. Il y a deux poids deux mesures. Exemple concret : des Raëliens sont passés en jugement pour des affaires bien moins importantes et moins graves que celle d'Angers, avec moins de plaignants ou de victimes. La presse a TOUJOURS fait mention de l'appartenance philosophique ou religieuse, ce qui a accru la partialité des magistrats. Ce ne sont pas des êtres humains qui passaient en jugement, mais des "Raëliens".

Pourquoi cette connotation ? Cherche-t-on à salir une religion minoritaire quand cela est possible ? Pourquoi les médias ne précisent-ils pas pour le cas d'Angers que ce sont de bons catholiques d'origine qui ont vendu, loué ou violé leurs enfants ? La conclusion est vite tirée : quand il s'agit de personnes émanant de "secte", là on en cause, ça fait vendre. Y a-t-il collusion entre politiques, police, ADFI et médias en la matière ? Peut-on être un citoyen "normal" justiciable, et appartenir à une " minorité religieuse" sans que cela en soit fait mention ? Dans le Pays des "Droits de l'Homme", c'est curieux et reflète l'ignorance, l'inconscience de ceux qui devraient montrer une responsabilité au-dessus de la moyenne : vous, journalistes.

Combien de pertes d'emplois, de réputations salies à cause de ce genre de comportement médiatique ? Cette attitude est digne de Vichy et ses tribunaux d'exception, car, par exemple, pas besoin d'être justiciable quand on est Raëlien pour porter une étoile jaune : le nom de l'appartenance suffit, comme "juif". Comparaison n'est pas raison mais indispensable pour sentir quand même l'odeur que cela dégage et les dégâts que cela engendre. A cause de l'ADFI, des RG, des commissions parlementaires ou " anti-sectes " relayés par voie médiatique, la France est classée au même rang que la Corée du Nord ou l'Afghanistan par le service de l'ONU chargé de surveiller la liberté de croyance dans le monde, ainsi que par le Sénat américain, mais les medias se gardent bien de le mentionner même s'ils en rajoutent pour les autres pays montrés du doigt Il faudra y réfléchir et se dire que si la France est pointée du doigt dans ce domaine, c'est qu'il y a de "bonnes" raisons, malgré l'orgueil qui fait office d'oeillères.

Nous, Raëlien de France, si souvent diffamés pour "pédophilie" dans la presse, condamnons avec la plus grande force ce crime, et le fait d'y avoir été assimilés sans raison valable prouve que le discernement de ceux qui aboient à "la liberté de la presse" ou au "devoir d'informer", se plantent régulièrement en toute impunité, volontairement ou non : si c'est volontaire, c'est criminel, si cela ne l'est pas, c'est une erreur professionnelle qui devrait vous conduire à l'ANPE. L'irresponsabilité est de mise, le spectre de Goebbels rôde toujours dans les rédactions françaises. Pas d'enquêtes auprès des intéressés : que des commentaires repris de ci de là auprès des mêmes sources : du beau boulot, en vérité. Nous avons nous aussi nos listes de journalistes diffamateurs, la roue tourne.