Plus que jamais, les Raëliens sont déterminés à faire respecter leurs droits fondamentaux de croyance et de prosélytisme garantis par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et à dénoncer l'existence d'un organisme d'état qui n'a pas lieu d'être dans une république digne de ce nom.
Plus que jamais, les Raëliens sont déterminés à faire respecter leurs droits fondamentaux de croyance et de prosélytisme garantis par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et à dénoncer l'existence d'un organisme d'état qui n'a pas lieu d'être dans une république digne de ce nom.
C'est la raison pour laquelle ils manifestent silencieusement ce lundi 21 mars à partir de 13h devant les bureaux de la Miviludes, organisation gouvernementale de lutte contre les minorités religieuses financée par les pouvoirs publics français avec les impôts des membres de ces mêmes minorités. Des membres d'autres minorités et d'association de défense de la liberté de croyance seront aussi présents.
« La Fance, pseudo berceau des Droits de l'Homme, affiche sur les frontons de ses institutions la devise ‘’Liberté, Egalité, Fraternité’’ et a créé un organisme d'état liberticide qui lutte contre les minorités spirituelles... Cherchez l'erreur.» a déclaré Kimbangu Mundele Piffer, porte-parole et responsable du Mouvement Raëlien en France.
Et d'ajouter : « D’un coté des minorités religieuses sont vilipendées depuis plus de vingt ans par les pouvoirs publics français qui leur reprochent d’être des ‘’sectes’’ mais sans aucun fait de dangerosité reconnue par la justice » ; et de l’autre, un nombre considérable de « faits pédophiles dans l’église catholique reconnue par la justice», sans que les pouvoirs publics ne viennent dénoncer haut et fort le caractère « dangereux » de cette religion majoritaire ! Que fait la Miviludes ?"
Piffer rappelle que la Miviludes n’est pas une autorité judiciaire mais que la politique dédaigneuse qu'elle mène envers les minorités religieuses, relayée fortement par les médias, influence la justice dans ses décisions et les agents de la fonction publique (police, éducation, justice...) ce qui a des conséquences graves et discriminatoires sur la vie des membres de ces minorités.
« Il est inacceptable d'être mis à la porte d'un congrès, de ne pas pouvoir louer des salles de conférence et de réunion, de perdre la garde de ses enfants, d’être injurié dans la rue, de ne pas pouvoir travailler sur un site sensible (centrale nucléaire) pour certains salariés spécialisés, d’être constamment discriminé par les propos injurieux des médias, pour la seule et unique raison de penser différent et d'être Raëlien » souligne-t-il.
Pourtant
cette politique discriminatoire est dénoncée tant par les instances internationales, des institutions politiques françaises et des universitaires. Citons notamment:
- Olivier Bobineau, ancien conseiller scientifique de la Miviludes, a énonce à son sujet que ‘’ la Miviludes joue le rôle d'une police administrative des esprits : elle recherche des boucs émissaires et stigmatise des groupuscules’’(Voir l'article référence:
cliquez-ici).
- Mme Asma Jahangir, rapporteur spécial sur la liberté de religion ou de conviction à l’ONU, dans son rapport de 2006 sur la France. Elle demandait à la France d'arrêter « la stigmatisation des membres de certains groupes religieux ou communautés ». Elle demandait aussi à la France que : « les actions à venir de la Miviludes aillent dans le sens de la liberté de croyance et de religion et évitent les erreurs passées » et précisait : « Le Rapporteur Spécial engage fortement le Gouvernement français à s’assurer que tous ceux qu’il a chargé de traiter avec ces groupes diffusent un message basé sur la tolérance, la liberté de religion ou de croyance et sur le principe que nul ne peut être jugé pour ses actes que par le canal judiciaire approprié ».
- Et plus récemment encore, le 21 février 2011, lors de la 3069ème session du Conseil des affaires étrangères à Bruxelles, le Conseil de l'Union Européenne qui a rappelé certaines règles fondamentales des Droits de l’Homme en réaffirmant qu’il est résolument attaché à la promotion et à la protection de la liberté de religion ou de conviction sans aucune discrimination. Il a aussi rappelé les conclusions générales qu'il a adopté à cet égard le 16 novembre 2009 : « La liberté de religion ou de conviction est un droit de l'homme universel, qui doit être protégé partout et pour tous. (...) Toutes les personnes appartenant à des communautés et à des minorités religieuses devraient pouvoir pratiquer leur religion et leur culte librement, individuellement ou en communauté, sans craindre d'être la cible de manifestations d'intolérance ou d'attaques. » (Voir:
www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/FR/genaff/119405.pdf) - Les minorités spirituelles ont été qualifiées de « non problème » par des cabinets ministériels et lors d'auditions de commissions parlementaires.
Les minorités religieuses appartiennent de droit, au paysage social français (voir article 1er de la constitution française et les articles 18 et 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme). La lutte anti-minorités s’appuie sur quelques cas regrettables d’atteintes aux droits condamnables, qui n'ont rien à voir avec la philosophie d’appartenance de ceux qui les ont commise.
Ce lundi 21 mars, les Raëliens manifesteront silencieusement devant les bureaux de la Miviludes pour demander sa dissolution et faire respecter leur droit de penser différemment que la majorité sans être inquiétés par des jugements arbitraires.
"Nous manifesterons jusqu’à ce que la respectabilité de la Religion Raëlienne soit reconnue et nous n’accepteront jamais les mensonges véhiculés sur les Raëliens par le gouvernement et les organisations liberticides et anti-minorités religieuses telles que la Miviludes" conclut Piffer.