L'Agence internationale de l'énergie atomique s’est tenue plus tôt cette semaine à Vienne, dont l’Autriche, afin d’aborder parmi plusieurs points les programmes nucléaires au Moyen-Orient.

L'Agence internationale de l'énergie atomique s’est tenue plus tôt cette semaine à Vienne, dont l’Autriche, afin d’aborder parmi plusieurs points les programmes nucléaires au Moyen-Orient. Il a été supposé pendant des décennies qu’Israël possédait des armes nucléaires, puisqu’elle pouvait les fabriquer. Depuis qu’elle est la seule nation du Moyen-Orient à posséder ces armes, le sujet s’est amplifié d’une critique indirecte de la politique nucléaire d’Israël. La réunion était composée de 145 nations et a voté pour une résolution invitant toutes les nations à ouvrir leurs activités nucléaires à une inspection extérieure et à travailler afin d'établir une zone franche d'armes nucléaires au Moyen-Orient, qu’Israël refusait jusque là.
Étant la seule puissance nucléaire dans le Moyen-Orient, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi le délégué iranien de la réunion a dit que les possibilités nucléaires d’Israël représentent une « sérieuse et continuelle menace pour la sécurité des Etats voisins et des autres Etats". Il a de plus critiqué les Etats-Unis et d'autres défenseurs occidentaux d'Israël pour leur "honteux silence" sur l’arsenal atomique d’Israël.
Raël a approuvé en disant « … avec un tel double langage, personne ne devrait être étonné que la plupart des nations musulmanes soient anti-Américaines et anti-européennes. Les USA et l'Europe indiquent qu'il est correct qu'eux et Israël aient les armes nucléaires mais personne d'autre. Si les rôles étaient renversés nous pouvons être certains qu’il réagiraient différemment. »
Beaucoup d'Américains et d'Européens s’interrogent encore «Pourquoi certains musulmans nous détestent-il ». Peut-être est-ce de la crainte, et non de la haine.
Il y a, cependant, quelques bonnes nouvelles en provenance de cette réunion. Il y avait une grande différence dans le vote de l'année dernière comparé à celui de cette année, prouvant que les opinions sont réellement en train de changer. Cette semaine, les délégations ont jusqu'ici voté 82 pour et zéro contre l’établissement de la zone franche d'armes nucléaires au Moyen-Orient, avec abstention d'Israël, de la Syrie et des États-Unis entre autres. L'année dernière il y avait 53 votes favorables, avec les États-Unis et Israël contre, et 47 abstentions. C'est un pas dans la bonne direction et il est formidable que plus de pays commencent à faire pression sur ceux qui ont des armes nucléaires mais ne veulent pas que d'autres les aient. Est-ce une étape qui nous rapproche du désarmement total ? Cela « se pourrait » et nous l’espérons.