Une délégation raëlienne dénonce à l’OSCE le « deux poids deux mesures » des autorités françaises et belges concernant les minorités spirituelles et les religions reconnues


26 oct., 2010
 Aucun    Europe

Pour la neuvième fois, une délégation raëlienne s’est rendue à l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) pour faire entendre la voix des minorités religieuses et rendre compte des règles d’exception, visant les membres de ces minorités en France et en Belgique.


26 OscePour la neuvième fois, une délégation raëlienne s’est rendue à l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) pour faire entendre la voix des minorités religieuses et rendre compte des règles d’exception, visant les membres de ces minorités en France et en Belgique. Les contributions présentées par les représentants du Mouvement Raëlien [1][justify] soulignent la persistance des politiques de discrimination menées par ces pays, indignes d’un Etat de droit. Elles montrent l’incohérence totale entre les réponses officielles faites par ces pays, devant L'OSCE, lors des conférences européennes sur les Droits de l'Homme, et la réalité des faits.

Un vocabulaire officiel édulcoré
Concernant la Belgique, les autorités et gouvernements ont cessé « officiellement » de lutter contre les sectes ; selon la loi, la lutte est dirigée contre les « organisations sectaires nuisibles", c'est-à-dire "tout groupement à vocation philosophique ou religieuse ou se prétendant tel qui, dans son organisation ou sa pratique, se livre à des activités illégales dommageables, nuit aux individus ou à la société ou porte atteinte à la dignité humaine". Cette définition devrait s’appliquer indistinctement aux religions minoritaires ou majoritaires.

Concernant la France, qui s'est fait remarquer cette année par son absence à l'OSCE, elle invoque l’article 1er de la constitution qui dispose que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. » Selon les autorités françaises, « dans ce cadre constitutionnel, la France garantit et protège le libre exercice de tous les cultes. Ceux-ci doivent naturellement respecter les lois et règlements, comme dans tout Etat de droit. Ce sont seulement les violations de ces lois et de ces règlements qui sont sanctionnées par la justice.

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a pour mission de coordonner l’action préventive et répressive des pouvoirs publics face aux violations des lois et règlements qui peuvent être commises par des individus et des organisations dans le domaine particulier des dérives sectaires. La Miviludes ne part pas d’une définition a priori de la notion de secte, ni a fortiori d’une liste.



 




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