La Cour Européenne des Droits de l'Homme ayant donné raison au Tribunal Fédéral Suisse dans l'affaire qui l'oppose au Mouvement Raëlien au sujet d'un refus d'affichage dans les emplacements publics de la ville de Neuchâtel, le Mouvement Raëlien Suisse a porté l'affaire des affiches de Neuchâtel devant la Grande Chambre de la Cour Européenne.

Par ailleurs, le Mouvement Raëlien organise le 4 Février des manifestations silencieuses devant le Tribunal de grande instance de Lausanne et devant le siège de la Cour européenne à Strasbourg.

« Le Mouvement Raëlien Suisse qui est une association de droit s'est vu refuser l'usage du domaine public sous prétexte que le gouvernement cautionnerait sa philosophie en le faisant. Pourtant le gouvernement ne semble avoir aucun scrupule en donnant accès aux mêmes lieux publics aux associations chrétiennes qui comptent un nombre inquiétant de pédophiles dans leur hiérarchie et les protègent et perpétuent des génocides en interdisant le préservatif, ainsi qu'aux associations juives et musulmanes dont les écrits prônent l'esclavagisme, le meurtre, la mutilation des enfants, la soumission des femmes, la peine de mort pour les homosexuels et une multitude d'autres atrocités!» a déclaré Chris Antille, porte parole du Mouvement Raëlien Suisse. " Soit les idées prônées par le Mouvement Raëlien sont contraires au Droit de l'homme et auquel cas l'association suisse est démantelée, soit elles sont parfaitement acceptables au regard des Droits de l'Homme et dans ce cas elles ont droit de séjour dans tout emplacement public, mais on ne peut pas accepter la dichotomie appliquée par les autorités suisses».

Le Président de la cour de la CEDH qui a émis ce jugement était de ceux qui pensent que le Mouvement Raëlien Suisse était en droit de disposer de l'espace public. Dans une déclaration inclue dans le jugement, les juges dissidents déclaraient : "à partir du moment où l’Etat admet les objectifs de l’association, on peut supposer que cette association doit être libre de propager à la société dans laquelle elle fonctionne les idées directrices émanant des buts et des objectifs de son statut." C'est le principe que les Raëliens présents à Lausanne et Strasbourg vont défendre.

" Il est hypocrite de prétendre que notre société est gouvernée par les Droits de l'Homme. Les seules lois qui sont parfaitement respectées sont la loi du silence et la tradition." explique Kimbangu Piffer, porte parole du Mouvement Raëlien en France. "C'est grâce à elles que des milliers d'enfants souffrent des crimes pédophiles des prêtres catholiques et que Nopedo est montré du doigt ou même condamné en Belgique, c'est grâce à elles que des Raëliens se voient refuser d'être servis à un bar en Suisse et que tous les clients baissent la tête, c'est grâce à elles que les Raëliens sont refusés à l'entrée d'un congrès sur l'ufologie à Strasbourg et que les chrétiens y sont acceptés, arborant leur croix sans problème. Les Droits de l'Homme ne sont pas plus respectés aujourd'hui qu'ils ne l'étaient le siècle dernier lorsque les juifs subissaient le même traitement".
"Les pancartes 'Interdit aux chiens et aux juifs" sont maintenant devenues "interdit aux chiens et aux raëliens' .... le seul avantage c'est qu'au moins cette fois ça rime".

Afin de dénoncer cette tacite loi du silence et rappeler les fondements des Droits de l'Homme tout en attendant le verdict définitif de la Grande Chambre, Le Mouvement Raëlien International organise le vendredi 4 février :

- Une manifestation silencieuse à Lausanne devant le Tribunal de Grande Instance (de 14h à 17h)

- Une manifestation silencieuse à Strasbourg devant le siège de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (de 14h à 17h)

Les Guides raëliens, entourés de Raëliens venus de toute l'Europe seront présents à ces manifestations, afin de rappeler au gouvernement suisse et à la Cour Européenne des Droits de l’Homme qu’il n’est pas normal qu'un gouvernement refuse a une association parfaitement légitime de s'exprimer dans les espaces publics prévus a cet effet et que ce refus est une contradiction évidente des articles 10 et 18 de la Convention des Droits de l'Homme, et pour exprimer silencieusement leur indignation face à ce jugement.